Lors d’un atelier sur la désinformation lors du G20 Social samedi à Rio de Janeiro, Rosangela « Janja » da Silva s’en est publiquement attaquée à Elon Musk et a déclaré qu’elle n’avait pas peur de lui.
Rosangela « Janja » da Silva, la première dame du Brésil, a insulté Elon Musk samedi, à deux jours du G20 de Rio de Janeiro. Lors d’une intervention improvisée lors d’un atelier sur la désinformation lors du G20 Social, forum réunissant militants et représentants d’ONG et de la société civile, « Janja » a plaidé pour une régulation des réseaux sociaux.
A un moment donné, semblant perturbée par un bruit, elle interrompt son discours, lève les yeux puis s’accroupit en riant. “Je pense que c’est Elon Musk», dit-elle en se levant. “Je n’ai pas peur de toi non plus. Va te faire foutre, Elon Musk !» («va te faire foutre, Elon Musk“) dit-elle sous les applaudissements et les acclamations.
Dans un commentaire sur le compte X de droite Visegrad 24, Elon Musk a répondu par le rire et la phrase : « Ils perdront les prochaines élections».
« Ils perdront les prochaines élections»
Le patron du réseau social X a été suspendu pour 40 jours par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, qui a estimé que le réseau social favorisait la désinformation. Elon Musk a accusé à plusieurs reprises le magistrat de «censurer“, l’appelant le “dictateur» et en le comparant à Voldemort, le méchant de la saga Harry Potter.
* . Alexandre de Moraes a finalement levé la suspension le 9 octobre.
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«Nous avons déjà un autre problème diplomatique», a commenté Jair Bolsonaro sur X. L’un de ses avocats s’interrogeait sur les conséquences possibles de l’insulte proférée par l’épouse du président Luiz Inacio Lula da Silva à l’encontre d’un futur membre du gouvernement américain.
«Si le Brésil subit des sanctions de la part des États-Unis à cause de ces déclarations irresponsables et totalement gratuites, que se passera-t-il ?», a écrit l’avocat Fabio Wajngarten sur l’ancien Twitter, suggérant que les propos de la première dame constituaient un «incitation à la haine».