“Selon plus d’une personne sur 10, une toux irritante qui dure plus de 9 semaines, des infections pulmonaires persistantes ou du sang craché en toussant ne sont pas des symptômes précoces d’un cancer du poumon”, note All.Can Belgique. “Respectivement 18 et 15 % des personnes interrogées ne considèrent pas une perte de poids brutale sans raison apparente ou une fatigue persistante comme des signes avant-coureurs d’un cancer du poumon.” Tous ces symptômes peuvent cependant être des signes à prendre au sérieux.
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« Ce sont des raisons tout à fait valables pour consulter un médecin généraliste. Une radiographie pulmonaire, de préférence un scanner thoracique, est également indispensable», insiste le docteur Ingel Demedts, pneumologue à l’AZ Delta Roeselare.
Car c’est justement parce que ces symptômes ne sont pas assez connus ou restent limités dans les premiers stades de la maladie que le cancer du poumon n’est diagnostiqué que dans deux tiers des cas à un stade avancé (III ou IV), rapporte à All.Can Belgique. Mais comme pour de nombreuses maladies, « une détection précoce est néanmoins essentielle pour maximiser les chances de survie ».
Chaque jour, 26 Belges apprennent qu’ils sont atteints d’un cancer du poumon. « Pour les patients identifiés au stade I, le taux de survie est de 82 % cinq ans après le diagnostic », soutient l’association.
La campagne veut également rappeler les facteurs de risque de la maladie, et notamment ceux qu’ils peuvent contrôler. « Ne pas fumer ou arrêter de fumer est de loin la chose la plus importante que vous puissiez faire pour réduire votre risque », souligne le Dr Demedts.