Avec « Notre Terre », l’auteur d’Eprave signe son 8e essai. Une analyse du rapport perdu à la nature, dans un climat perturbé. Nous devons changer le paradigme écologique pour regagner le soutien des gens.
Historien de formation, ancien professeur et secrétaire municipal de Rochefort pendant 25 ans, Jacques Degeye est également un auteur prolifique. Il a déjà écrit 5 romans, recueils de nouvelles et de poésie ainsi que 8 essais.
Après son essai sur la guerre en Ukraine l’année dernière, il aborde cette fois le réchauffement climatique. Car, on le sait moins, Jacques est aussi un grand amoureux de la nature…
Pour l’auteur d’Eprave, le principal moyen de renouer cette relation perdue avec la Terre est de contracter avec elle. D’un point de vue juridique. Entre êtres vivants qui interagissent les uns avec les autres : «nous avons besoin d’une nouvelle façon d’étudier la Terre. Non seulement de l’extérieur, comme les sciences naturelles qui s’intéressent aux objets inertes, mais aussi de l’intérieur, en considérant la planète comme un être vivant qui réagit à nos actions.
Alors que le changement climatique continue de s’accélérer, il est urgent de regagner le soutien des citoyens à la lutte écologique. Et que les politiques en la matière, parfois trop punitives, sont conformes aux valeurs démocratiques.
Dans un contexte de croissance économique effrénée, la « Révolution écologique » doit trouver une symbiose avec la nature mais aussi prendre en compte les doléances humaines.
– «Notre Terre » : essai de Jacques Degeye, 2024, Editions Academia, coll. « L’histoire en mouvement »