La fondation où le député de Québec Solidaire Haroun Bouazzi a prononcé un discours controversé se désolidarise des propos tenus par l’élu.
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«Nous disons explicitement aux invités de s’abstenir de toute prise de position partisane et de privilégier des discours cohérents», explique jeudi la Fondation Club Avenir dans un communiqué.
« Or, le discours du député de Québec solidaire s’est éloigné de ce cadre et des consignes que nous avions établies. Nous désapprouvons cet écart », a ajouté l’organisation à but non lucratif.
Pour rappel, M. Bouazzi a souligné un manque de cohérence parmi les élus provinciaux concernant leurs discours concernant la laïcité de l’Etat.
« C’est d’autant plus important aujourd’hui qu’on assiste malheureusement – et Dieu sait que je le vois tous les jours à l’Assemblée nationale – à la construction de cet Autre, de cet Autre qui est maghrébin, qui est musulman, qui est noir ou autochtone, et sa culture qui, par définition, serait dangereuse ou inférieure», a déclaré le député de Maurice-Richard.
Haroun Bouazzi a également déploré lors de son intervention le fait que la religion des protagonistes ait été évoquée dans le cas de l’école de Bedford, mais pas dans celui du scandale sexuel au centre de rééducation pour jeunes en difficulté d’adaptation de la City. -des-Prairies.
L’élu a toutefois nuancé ses propos plus tard sur X.
« Je n’ai jamais dit que les élus à l’Assemblée nationale étaient racistes. Je regrette que mes collègues l’aient interprété de cette façon”, a-t-il déclaré jeudi sur le réseau social.
