La violence dans les milieux de la drogue à Bruxelles-Sud touche aussi les enfants

Violences liées au milieu de la drogue à Bruxelles : le gouvernement fédéral s’accorde sur un plan d’action, sans déploiement de l’armée

Le gouvernement fédéral a décidé mercredi, lors d’un conseil national de sécurité (CNS), de renforcer la coordination entre les services de police, de justice et d’immigration pour contrer la multiplication des actes de violence liés au trafic de drogue à Bruxelles.

Belga




Par Sudinfo avec Belga

Publié le 27/03/2024 à 15h10

Ce plan d’action s’appuiera sur une « approche intégrée » des différents services de police et de justice bruxellois, une action plus ciblée sur différents hotspots (Porte de Hal et Peterbos à Anderlecht) et une meilleure coordination entre les six zones de police de la capitale.

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“L’objectif est que tout trafic de drogue soit passible de poursuites”, a commenté le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt (Open Vld), lors d’une conférence de presse organisée à l’issue du CNS.

Outre le travail de police sur place, cette lutte sera menée auprès de différents services administratifs, ainsi que de l’Office des Etrangers pour permettre l’expulsion rapide des trafiquants. Les organisateurs de ce trafic ont souvent recours à de jeunes étrangers en situation irrégulière dans le pays, les utilisant comme dealers de rue.

Un accord a notamment été conclu avec le Maroc pour la reprise de ses ressortissants, a ajouté le ministre de la Justice.

Selon lui, les violences observées ces dernières semaines dans la capitale sont liées à l’arrivée de la mafia marseillaise à Bruxelles. Celui-ci a profité de l’affaiblissement de la mafia albanaise suite à l’enquête Sky-ECC pour s’emparer d’une partie du marché de la drogue dans la capitale.

Recommandé par le président du MR Georges-Louis Bouchez, le déploiement de l’armée dans les rues de la capitale n’a pas été retenu comme une option par le gouvernement.

Selon le ministre de la Défense, les militaires n’ont ni la formation, ni l’équipement, ni le mandat pour lutter contre le crime organisé.

«L’idée a été à peine évoquée lors du conseil de sécurité nationale. Le MR a plaidé pour cette mesure, mais les services n’ont pas réagi car elle ne répond absolument pas à leurs besoins”, a commenté Mme Dedonder (PS). Elle a également attribué le sous-effectif actuel de la police à la politique menée par le MR lors de la législature précédente.

 
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