Accord historique dans le secteur de la construction

Accord historique dans le secteur de la construction
Accord historique dans le secteur de la construction

Une entente entre la Commission de la construction du Québec et les Premières Nations et Inuits a été dévoilée à Trois-Rivières, en Mauricie, Québec voulant augmenter le nombre de travailleurs des Premières Nations et Inuits sur les chantiers de construction.

«C’est un autre pas en avant», indique d’emblée Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.

« Il y a des besoins immenses et diversifiés dans le secteur de la construction », affirme le ministre du Travail et député de Trois-Rivières, Jean Boulet.

Le Plan d’action de l’industrie de la construction pour l’inclusion des Premières Nations et des Inuits prévoit 24 mesures pour promouvoir la participation de la main-d’œuvre et des entreprises autochtones.

Le ministre Boulet donne quelques exemples de ces mesures.

« Il y aura la possibilité d’obtenir des cartes sans garantie d’emploi, sans lettre d’engagement. Il y aura une mobilité accrue. Il y aura des formations délocalisées en langues autochtones», illustre-t-il.

Adapter l’enseignement pour favoriser la réussite scolaire est au cœur des priorités, comme l’explique la PDG de la Commission de la construction du Québec (CCQ), Audrey Murray.

« Nous avons actuellement des Inuits qui ont beaucoup d’expérience, mais qui échouent à nos examens de qualification. Alors, le plan d’action suggère d’expérimenter des examens pratiques pour reconnaître autrement leurs compétences et leur permettre de devenir des compagnons dans notre industrie », mentionne-t-elle.

L’objectif est de porter à 1 % d’ici 10 ans le nombre de travailleurs des Premières Nations et inuits sur les chantiers de construction, alors qu’ils représentent actuellement 0,38 % de la main-d’œuvre.

Selon les dernières publications de la CCQ, les besoins en main-d’œuvre pour la construction au Québec sont estimés à 17 000 personnes.

Cette augmentation est nécessaire pour renouveler la main-d’œuvre et également soutenir la croissance, particulièrement forte avec la transition énergétique à venir et les projets d’Hydro-Québec.

 
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