Bombardements et opération de l’armée israélienne dans la bande de Gaza Réponse du Hamas et du Jihad islamique à un plan de cessez-le-feu Pression pour une trêve de Washington, qui dit « examiner » la réponse du Hamas Antony Blinken en tournée au Moyen-Orient

Bombardements et opération de l’armée israélienne dans la bande de Gaza Réponse du Hamas et du Jihad islamique à un plan de cessez-le-feu Pression pour une trêve de Washington, qui dit « examiner » la réponse du Hamas Antony Blinken en tournée au Moyen-Orient
Bombardements et opération de l’armée israélienne dans la bande de Gaza Réponse du Hamas et du Jihad islamique à un plan de cessez-le-feu Pression pour une trêve de Washington, qui dit « examiner » la réponse du Hamas Antony Blinken en tournée au Moyen-Orient

Le Hamas répond au plan de cessez-le-feu à Gaza

Publié aujourd’hui à 22h26 Mis à jour il y a 52 minutes

Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.

BotTalk

La guerre entre Israël et le Hamas palestinien ne s’arrête pas dans la bande de Gaza, Washington augmentant la pression pour que les belligérants acceptent un plan de cessez-le-feu annoncé par Joe Biden et auquel le Hamas a donné sa réponse mardi.

En tournée au Moyen-Orient, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a souligné en Israël que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait “réaffirmé son engagement” en faveur du plan de cessez-le-feu annoncé par le président américain fin mai et adopté lundi par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Antony Blinken a également qualifié de « signe encourageant » la réaction du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a dit accueillir « favorablement » un certain nombre d’éléments de la résolution américaine, avant de donner sa réponse officielle mardi soir.

Dans une déclaration commune avec le Jihad islamique, autre mouvement armé palestinien qui a participé aux attaques en Israël qui ont déclenché la guerre le 7 octobre, le Hamas a donné sa réponse aux médiateurs qataris et égyptiens sur cette question, appelant à une « cessation totale de la guerre ». “agression” dans la bande de Gaza.

« Amendements »

Il contient des « amendements » à la proposition annoncée par le président américain, « notamment un calendrier pour un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza », a indiqué une Source proche des discussions. À Washington, la Maison Blanche a déclaré qu’elle « examinait » cette réponse.

Pendant ce temps, les frappes israéliennes meurtrières ont continué mardi à cibler la bande de Gaza, en particulier le centre, où l’armée israélienne a déclaré avoir « terminé une opération » dans l’est de Deir al-Balah et l’est de la bande de Gaza. al-Boureij.

L’armée a également annoncé mardi la mort de quatre soldats tués la veille dans des combats dans le Sud, portant à 298 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre dans la bande de Gaza, le 27 octobre.

“L’horreur doit cesser”

“L’horreur doit cesser”, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui participait mardi en Jordanie à une conférence internationale visant à mobiliser des fonds pour l’aide humanitaire dans ce territoire assiégé, privé d’eau et d’électricité, où l’ONU s’inquiète du risque de catastrophe. famine. “Il est grand temps d’établir un cessez-le-feu et de libérer les otages sans condition”, a-t-il ajouté, appelant “toutes les parties à saisir l’opportunité” offerte par la nouvelle feuille de route américaine.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas dans le sud d’Israël, qui a fait 1.194 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Quelque 251 personnes ont été kidnappées ce jour-là et 116 sont toujours détenues à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l’armée israélienne.

En réponse, Israël, qui a juré d’anéantir le Hamas, mouvement au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste aux côtés des Etats-Unis et de l’Union européenne, a lancé une offensive sur le territoire palestinien qui a fait au moins 37 164 morts, pour la plupart des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Impact psychologique

En Jordanie, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré qu’au moins 1,7 million de personnes sur les 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacées à plusieurs reprises par les opérations militaires israéliennes au cours des huit mois de guerre. Il a également déploré l’impact psychologique de la guerre, notamment sur les enfants, et a déclaré qu’environ 60 % des bâtiments résidentiels et au moins 80 % des installations commerciales ont été endommagés par les bombardements israéliens.

Le 7 mai, l’armée a lancé une offensive terrestre sur la ville de Rafah, au sud du territoire palestinien, qui a entraîné la fermeture du poste frontière avec l’Égypte, crucial pour l’entrée de l’aide humanitaire, désormais contrôlée par Israël.

Et “pour plus de 700 000 personnes assiégées dans le secteur nord, le nombre de camions (d’aide) par jour ne dépasse pas 35, alors même que c’est leur seule Source de nourriture et de médicaments”, a déploré mardi le bureau de presse du Hamas.

Dans le nord également, 50 Palestiniens détenus par Israël ont été libérés par l’armée et transférés à l’hôpital Kamal Adwan de Jabalia, selon une Source médicale de l’établissement. “Nos yeux étaient couverts jour et nuit et nos mains et jambes étaient menottées (…) Nous ne parvenions pas à dormir du tout”, a déclaré Mahmoud Al-Zaanin, l’un d’entre eux. Un autre, Othmane Al-Kafarna, a parlé à l’AFP d’actes de “torture” et d'”humiliation”.

Sur le plan diplomatique, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi par 14 voix et une abstention, celle de la Russie, la résolution américaine soutenant le plan qui vise à établir par étapes un cessez-le-feu permanent à Gaza.

“Crimes de guerre”

Ce plan prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d’un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages et prisonniers palestiniens détenus par Israël. La feuille de route a été présentée par Joe Biden comme venant d’Israël, qui ne l’a pour l’instant pas formellement acceptée.

De son côté, Benjamin Netanyahu cherche à profiter d’une opération des forces spéciales qui a permis de libérer samedi quatre otages dans la bande de Gaza, selon les médias israéliens, au cours de laquelle 274 Palestiniens ont été tués, selon le ministère de la Sécurité. Santé du Hamas.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies s’est déclaré à la fois « profondément choqué » par l’impact de cette opération sur les civils et « profondément affligé » par le fait que des otages étaient toujours détenus. Pour Jeremy Laurence, son porte-parole, « toutes ces actions, de la part des deux parties, pourraient constituer des crimes de guerre ».

Bulletin

“Dernières nouvelles”

Voulez-vous rester au courant de l’actualité? « 24 Heures » vous propose deux rendez-vous par jour, directement dans votre boîte email. Ainsi, vous ne manquez rien de ce qui se passe dans votre canton, en Suisse ou dans le monde.

Ouvrir une session

AFP

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV «Ses paroles sont surréalistes»
NEXT Le GUD est officiellement dissous, annonce le gouvernement