Les Québécois sont patients.
Ils attendent un médecin de famille.
Ils attendent de pouvoir consulter un spécialiste.
Ils attendent une IRM, ils attendent une intervention chirurgicale.
Ils attendent aux urgences.
Ils attendent un lit d’hôpital, ils attendent une place en CHSLD.
Ils attendent… la semaine des quatre jeudis !
Les Québécois ont-ils encore confiance en M. Dubé?
Tous partis confondus, croyions-nous, ministres de la Santé.
Nous avons un espoir tenace, surtout lorsqu’il s’agit de notre santé et parfois même de notre survie.
On veut vous croire monsieur Dubé, mais…
Comment allez-vous réduire l’expansion du secteur privé si les délais d’attente restent aussi élevés ?
Surtout quand un retard peut faire progresser le cancer du stade 1 au stade 4 ?
Le « privé », pour ceux qui en ont les moyens, semble avoir encore de beaux jours devant lui.
Nous venons d’apprendre.
Qu’il faudra encore « quelques mois » avant d’atteindre l’objectif de revenir au niveau d’avant la pandémie pour les interventions chirurgicales en attente depuis plus d’un an.
Il y en aurait encore 160 000 !
Soyons patients…
Nous formons des chirurgiens, mais nous manquons de salles d’opération, d’infirmières et de matériel médical.
« Quelques mois » finissent parfois par devenir des années.
À l’été 2026, bingo !
Nous aurons accès à un professionnel de la santé par citoyen. Soit un médecin, soit une infirmière.
Pourquoi ne pas donner plus de pouvoirs aux infirmières et aux pharmaciens ?
Cela permettrait peut-être d’atteindre cet objectif pour 2026.
La population n’en serait que mieux lotie.
Soyons justes.
Nous ne pouvons pas vous reprocher de vous tourner les pouces.
Vous faites preuve de plus de transparence que nombre de vos prédécesseurs.
Il faut tenir compte de l’augmentation de la population d’une part, mais de son vieillissement, de l’autre.
Nous devons également reconnaître qu’une fois dans le système, nous recevons de bons soins.
Cependant, en termes d’accessibilité… vous devrez revoir votre copie.