Augmentation des salaires, légalisation du cannabis, avec ou sans la N-VA ? Revivez les moments forts du débat des six présidents contre les Belges

Le débat est terminé. Si vous n’avez pas eu l’occasion d’y assister, le replay est disponible sur notre plateforme RTL Play.

20h40
Avec ou sans la N-VA ?

Pour Défi, Ecolo et le PTB, c’est sans eux, c’est clair. Le PS estime qu’il faut « tout faire pour l’éviter », mais ne dit pas clairement non.

Le MR estime que rendre exclusive la N-VA est irresponsable. Du côté des Engagés, Maxime Prévot rappelle que « l’enjeu est de cesser d’être obsédé par la N-VA et de travailler d’abord sur nos objectifs ».

20h38

Qui pour être candidat au poste de Premier ministre ?

Pour Raoul Hedebouw, “ce serait bien d’avoir un vrai Belge, qui parle les deux langues”. Une option qui n’apprécie pourtant qu’à moitié Maxime Prévot.

Georges-Louis Bouchez estime qu’il s’agit d’une « question de fantasme. Nous voulons juste parler du fond ». Une vision partagée « pour une fois » par Paul Magnette.

Jean-Marc Nollet explique qu’il n’entrera pas dans un gouvernement s’il n’y a pas de grandes questions écologiques au centre du débat. Quant à François De Smet, il explique qu’il faut simplement un gouvernement fédéral le plus rapidement possible.

20h33

Quatrième thème : quel avenir pour la Belgique ?

Après le 9 juin, il faudra former des coalitions. Comment les présidents de partis comptent-ils s’y prendre ? Les nationalistes flamands seront sans doute majoritaires, la Belgique existera-t-elle encore ?

François De Smet : “Oui, si les francophones comme M. Bouchez arrêtaient de leur faire l’amour”
Jean-Marc Nollet : « La Belgique existera toujours, car les citoyens veulent continuer à vivre dans ce pays, même au nord »
Paul Magnette : « Oui, mais il faut se battre pour ça, les partis qui proposent déjà à la N-VA de négocier, il ne faut pas faire ça ».
Georges-Louis Bouchez : « Oui, mais la Wallonie et Bruxelles doivent se redresser et sortir du marasme de la gauche »
Maxime Prévot : « Oui, cela ne fait aucun doute. En plus, personne ne fait l’amour, nous sommes juste lucides ».
Raoul Hedebouw : « La réponse est oui. Nous sommes un parti national : flamand, bruxellois, wallon, tous ensemble ».

20h29

Georges-Louis Bouchez répond… à moitié

Attaqué, le président du MR intervient. « Je ne vais pas perdre de temps de parole là-dessus. On se rend compte que trop de jeunes font double emploi. Il faut se recentrer sur les compétences de base : lire, écrire, compter. Il faut arrêter de les ennuyer avec des lourdeurs administratives. Donnons-leur confiance et ne poursuivons pas la course vers le bas.»

20h26

Faites confiance aux enseignants

Pour Jean-Marc Nollet, il faut donner confiance à ces professeurs. « Dire qu’il faut tout balayer, comme le MR et le PTB, ce sont les extrêmes qui le disent. L’enjeu, c’est que l’enseignant se sente bien, qu’il soit soutenu. Dans l’enseignement francophone, il est “indispensable aussi qu’il y ait du néerlandais dans les programmes d’emploi futur.”

Christophe Deborsu revient ensuite sur la petite phrase du président d’Ecolo. Le MR, extrême ? « Sur ce plateau, c’est une fête qui est à l’extrême. En face, c’est le PTB», constate Jean-Marc Nollet.

20h22

Raoul Hedebouw appelle au « respect » des enseignants

« Il y a eu beaucoup de manifestations d’enseignants pour réclamer le respect », constate le président du PTB. « Il faut les écouter et revoir ce pacte d’excellence. Quand on voit les sanctions prévues dans ce pacte, je ne suis pas d’accord avec ça.»

Il estime également que les classes sont trop pleines.

20h20

« Le pacte doit être réévalué »

François De Smet, expérimenté dans l’enseignement, prend le problème à cœur. « Un enseignant sur trois quitte l’enseignement dès les premières années, c’est énorme. Ce pacte doit être réévalué, car toute une série de compétences ont déjà changé en peu de temps, alors que le monde évolue si vite.

Pour Jean-Marc Nollet (Ecolo), il faut alléger l’horaire des jeunes qui débutent, et des plus expérimentés qui finissent, pour que ces derniers puissent aider les plus jeunes qui débutent.

Maxime Prévot estime que le rythme des réformes doit ralentir. « Ensuite, il faut qu’il y ait un professeur devant chaque classe, c’est la priorité. La grande majorité des problèmes que nous connaissons trouvent leur Source dans l’enseignement.

20h17

Troisième thème : l’enseignement

La pénurie d’enseignants est un gros problème ; pour Georges-Louis Bouchez, il faut revenir au pacte d’excellence. « Nous avions promis aux enseignants de réduire la charge administrative, cela n’a pas été le cas. Nous devons apprendre à respecter ces enseignants. Quand un professeur redonne des points, on lui reproche, ce n’est pas acceptable. Nous devons leur donner du respect.

En face, le PS estime que les enseignants ont besoin de stabilité. « Les réformes sont presque terminées, nous n’allons pas tout bouleverser encore. Nous avons besoin de calme et de sérénité.

20h15

Paul Magnette veut aussi la légalisation

Paul Magnette trouve que le cannabis est « très mauvais », mais… « Un Belge sur 4 a déjà consommé du cannabis, c’est un fait. Nous devons transmettre un message de santé publique, mais nous devons nous concentrer sur les vrais problèmes.

20h12

Tout le monde veut légaliser le cannabis, sauf…

« Nous devons choisir nos batailles. Si on ne s’attaque plus au cannabis, on peut s’attaquer à d’autres drogues dures. Cela rapportera également de l’argent dans les caisses de l’État.

Le seul parti opposé à cette légalisation est le MR de Georges-Louis Bouchez.

20h09

Embaucher des policiers ou changer la législation ?

Pour Raoul Hedebouw, la lutte contre la criminalité relève également de la responsabilité de la justice, et pas seulement de la police. « Nous n’avons pas suffisamment parlé de police de proximité. De plus en plus de commissariats sont fermés et donc dans les quartiers, il n’y a plus de commissariats ouverts.»

Alors faut-il légaliser le cannabis ? “Pour nous, oui, cela aiderait à lutter contre les drogues dures.”

20h05

“L’Etat ne fait plus peur aux délinquants”

« Nous avons plus de policiers que tous les pays voisins », constate Georges-Louis Bouchez. « Nos policiers sont accablés par des lourdeurs administratives. Nous voulons des sanctions lourdes et surtout exécutoires. Aujourd’hui, l’État ne fait plus peur aux délinquants.

“Le problème n’est pas qu’à Bruxelles”, explique le président d’Ecolo. « Nous avons besoin d’une véritable opération mains propres en Belgique, dans le trafic de drogue et d’armes. Quand on veut balayer un escalier, on commence par le haut, il faut renverser la charge de la preuve.»

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20h01

Deuxième thème : la drogue, ce danger

Comment lutter contre ce fléau ? Maxime Prévot souhaite plus de policiers. « Les citoyens sont inquiets, l’insécurité augmente, le malaise se propage. Il faut agir en amont, au cœur du quartier. Il est anormal que la prison soit devenue une école du crime», constate-t-il.

Du côté du PTB, il faut s’attaquer à la Source : le port d’Anvers. « Il faut renforcer les douanes, y mettre des moyens. Enfin, il faut lever le secret bancaire. Al Capone a été arrêté parce que les transactions ont été détectées.»

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20:00

Défi veut taxer les revenus

Pour financer cela, François De Smet veut s’attaquer à la délinquance. « Nous devons récupérer cet argent auprès des super-criminels. Nous demandons la création d’un parquet national financier, comme l’a fait la France, qui rapporte des milliards », note-t-il. « Faites simplement la même chose, et cela vous donnera un énorme coup de pouce.

Pour Maxime Prévot, la taxe sur les super-riches n’est pas la solution. « Aujourd’hui, beaucoup sont en arrêt maladie à cause des soins de santé. Nous devons donc nous attaquer à ce problème. Les questions de santé sont essentielles.

19h57

« Il est temps de faire payer les super-riches »

Pour Raoul Hedebouw, la solution est simple. « Les riches deviennent de plus en plus riches, nous devons donc y amener l’argent. Tous les partis ont voté contre, mais nous pouvons le faire à l’avenir », estime-t-il.

19h57

Comment financer cela ?

Pour augmenter ces salaires, il faut de l’argent. Comment faire ? « En cotisant davantage aux 2-3 % des personnes les plus riches », annonce Paul Magnette (PS).

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19h53

« Donnons un peu de répit aux entreprises »

«Quand j’entends qu’on veut une augmentation des salaires pour les entreprises, il faut que les entrepreneurs puissent le faire et donc leur donner les moyens de le faire», estime François De Smet. « En termes de main d’œuvre, de charge administrative notamment. Donnons aux entreprises une marge de manœuvre pour augmenter les salaires.»

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19h51

Ecolo veut investir, investir, investir

Jean-Marc Nollet estime que pour faire face aux défis économiques et climatiques, 15 milliards d’euros doivent être investis. « Il faut l’offrir aux citoyens, pour isoler la maison, pour augmenter l’offre de transports en commun. Investir est notre priorité », dit-il.

19h50

Attaques entre Magnette et Bouchez

«Parler de travail quand on est maire d’une ville (Charleroi) où une personne sur deux ne travaille pas, c’est très drôle. Cela fait des mois que Paul Magnette ment», affirme Georges-Louis Bouchez. “La grande différence entre la gauche et nous, c’est que nous voulons accorder cette augmentation à la classe moyenne.”

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19h47

« Le MR, un véritable parti ouvrier »

Georges-Louis Bouchez, président du MR, évoque une règle simple : une différence minimale de 500 euros entre quelqu’un qui travaille et un chômeur. “Nous le finançons en accompagnant mieux les demandeurs d’emploi et en étant plus stricts : les gens ne sont pas malades et ont des attestations de complaisance, certains devraient travailler, ils peuvent se le permettre.”

“En tant que parti travailliste, nous défendons les travailleurs”, note Raoul Hedebouw du PTB. “Je propose une libéralisation des salaires, pour qu’ils puissent augmenter, ainsi qu’une réforme fiscale.”

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19h44

« Thème central »

Côté socialiste, Paul Magnette estime que c’est là le thème central de ces élections. « Les travailleurs doivent pouvoir négocier des augmentations de salaire. Nous souhaitons également une réforme fiscale pour que les travailleurs puissent gagner 300 euros net par mois. Il n’y aura pas de socialistes dans les gouvernements sans cette réforme !

Chez les Engagés, Maxime Prévot souhaite une réforme « crédible ». “Nous souhaitons une différence nette de 450 euros pour les personnes qui travaillent par rapport aux personnes qui ne travaillent pas”, explique-t-il.

19h50

Premier thème : le pouvoir d’achat

C’est la préoccupation numéro un des Belges : qu’adviendra-t-il de leur porte-monnaie après le 9 juin ? C’est Jean-Marc Nollet qui ouvre le débat : « Pour nous, la priorité, c’est d’augmenter les salaires, pour que les gens puissent trouver de l’oxygène. On monte jusqu’à 350 euros de plus», explique-t-il.

« Il faut une réforme fiscale qui rende le système plus juste, en simplifiant la vie des travailleurs », poursuit François De Smet, de Défi.

19h23

A suivre sur RTL-TVI et RTL Play

Ce débat, qui durera environ une heure, est visible sur RTL TVI et sur RTL Play. Sur ce live, nous reviendrons sur les moments forts et avis de l’émission.

19h20

Le débat final

Ce jeudi, les 6 présidents des grands partis se réunissent une dernière fois avant les élections européennes, fédérales et régionales qui auront lieu ce dimanche 9 juin.

Jean-Marc Nollet (Ecolo), Raoul Hedebouw (MR), Georges-Louis Bouchez (MR), François De Smet (Défi), Maxime Prévot (les Engagés) et Paul Magnette (PS) affronteront nos journalistes Christophe Deborsu et Martin Buxant .

 
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