Dans le détail, 34 % s’identifient à la classe moyenne inférieure et 21 % à la classe moyenne supérieure, selon le baromètre d’opinion de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) réalisé en 2023 en France métropolitaine. À peine 7 % des Français interrogés s’identifient aux catégories aisées, 8 % aux catégories très modestes et 30 % aux catégories modestes.
Revenu en tête
A titre de comparaison, l’approche habituelle – et non autodéclarée – basée sur les revenus montre généralement que 10 % des Français sont très modestes, 20 % modestes, 30 % appartiennent à la classe moyenne inférieure, 20 % à la classe moyenne supérieure et 20 % appartiennent à la classe moyenne supérieure. des catégories aisées, selon l’étude.
Le revenu et la catégorie socioprofessionnelle comptent parmi les principaux facteurs influençant l’identification à une classe sociale, au même titre que le niveau de diplôme, le type de revenu perçu (minimum social, revenus du patrimoine financier ou locatif, etc.) et le statut d’occupation du logement, note Drees.
Ainsi, le fait de détenir un diplôme de l’enseignement supérieur « augmente significativement la probabilité de se positionner dans une catégorie sociale supérieure ». A l’inverse, poursuit la Drees, percevoir des revenus sociaux ou être locataire réduit la probabilité de se déclarer dans une catégorie sociale supérieure.
Dichotomie
En outre, plus la perception de leur position sociale est élevée, plus les personnes interrogées ont une vision optimiste de leur propre situation, de l’avenir ou de la société. Les Français qui « s’auto-positionnent » dans la classe moyenne supérieure jugent ainsi leur situation plutôt ou bien mieux que ceux de la classe moyenne inférieure (57 % contre 40 %). De la même manière, ils se disent plus fréquemment plutôt ou très optimistes quant à leur propre avenir (59% contre 48%) ou à celui de leurs enfants ou des générations futures (42% contre 33%).
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