Pour 36% des entreprises membres de la Chambre vaudoise de commerce et d’industrie (CVCI), la performance des affaires est jugée «bonne à excellente», révèle une enquête réalisée entre août et octobre. En revanche, elle est jugée « mauvaise à médiocre » par 21% des sondés.
Si la situation économique est jugée « globalement favorable », elle cache une grande disparité entre les secteurs. Si l’évolution reste positive pour les services, notamment avec la croissance de l’emploi, les entreprises industrielles souffrent. “Cet écart sectoriel devrait rester important au vu des prévisions établies pour l’année prochaine”, écrit mardi la CVCI dans un communiqué.
Même si la pression sur les prix s’est « affaiblie », la situation financière des entreprises interrogées « s’est globalement détériorée ». L’enquête montre que près de 30 % des entreprises industrielles jugent négativement leurs marges de trésorerie. Par ailleurs, “la propension à investir dans le secteur secondaire apparaît très faible en comparaison historique, ce qui laisse présager des difficultés à maintenir la compétitivité – déjà réduite par la force du franc – de certains secteurs de l’industrie”, poursuit la CVCI.
En matière salariale, les entreprises vaudoises vont “faire encore une fois un effort important”, estime la CVCI. La hausse des salaires pour l’année prochaine dans les secteurs secondaire et tertiaire devrait s’élever en moyenne à 1,5%, tandis que la hausse des prix est attendue à 0,7% en 2025.
Accords bilatéraux
L’enquête CVCI montre également un « large soutien » à la poursuite des échanges commerciaux avec l’Union européenne (UE), alors que des discussions sur de nouveaux accords bilatéraux sont en cours. Alors qu’une personne interrogée sur deux emploie de la main d’œuvre originaire de l’UE, l’accord sur la libre circulation des personnes est considéré comme « le plus important » par les entreprises interrogées.
De manière générale, pour plus de 40% des entreprises interrogées, «les accords bilatéraux III auraient un impact positif sur la gestion de leurs propres entreprises, alors que seulement 4% en perçoivent des conséquences négatives».
Les membres de la CVCI estiment également, pour 75% des personnes interrogées, que la Suisse devrait renforcer ses relations commerciales avec des partenaires autres que l’UE. Les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et le reste de l’Asie figurent en tête des marchés encore à développer.
L’enquête CVCI a été réalisée entre fin août et début octobre. Près de 25 % de ses adhérents ont répondu, ce qui correspond à 734 réponses (176 entreprises industrielles et 558 entreprises de services). «L’ensemble des entreprises ayant répondu emploient plus de 48’000 salariés dans le canton, ce qui rend les tendances identifiées très représentatives», souligne la CVCI.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats