Transports publics genevois –
TPG : les députés jouent aux apprentis sorciers
Le Grand Conseil a voulu voter uniquement sur la tranche 2025 du plan quinquennal TPG, sans s’attendre à ce que l’ensemble du plan sombre.
Éditorial Publié aujourd’hui à 7h36
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Coup de théâtre vendredi : alors que tous les voyants étaient au vert jusque-là, une majorité de députés refusé de voter pour les 2 milliards francs pour assurer le budget de fonctionnement des TPG sur cinq ans.
Ce vote, qui a mis à mal le contrat de services prévoyant une augmentation de 30 % de l’offre, sent l’amateurisme. Car face aux enjeux colossaux pour la mobilité à Genève, les manœuvres dilatoires de l’UDC, du MCG, du PLR et du Centre auront pour seul avantage d’alimenter la rubrique satirique de la « Tribune de Genève ».
Ces partis ont ainsi convenu de voter uniquement sur le budget de gestion de l’année prochaine, supprimant le contrat de service pour les quatre années suivantes. Le but ? Garantir le fonctionnement de la gestion en 2025, en laissant le temps d’étudier sérieusement l’augmentation très importante du budget prévue par la suite.
Tombé à l’eau
Le problème est qu’en l’état, le budget de l’année prochaine est passé entre les mailles du filet en même temps que la vision et la planification indispensables au TPG, ce à quoi le Parlement ne s’attendait pas. Toute cette agitation sous prétexte que la Commission des transports, à l’exception d’un député, avait déjà approuvé les 2 milliards en seulement deux heures et sans poser de questions.
Mais c’est avant les séances plénières qu’il faut décortiquer les objets pour voter en toute connaissance de cause. Prétendre que cette commission n’aurait pas à se soucier des aspects financiers est une piètre excuse après avoir mis la République dans tous ses Etats, et après que le parlement avait déjà donné son feu vert au développement des TPG en votant en mars le plan d’action. de la Direction de la Mobilité pour les transports publics.
Pierre Maudet, les TPG et les partis du bien auront désormais trois semaines jusqu’à la prochaine session parlementaire pour tenter de ressusciter le plan quinquennal.
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Allez Armanios est journaliste à la rubrique Genève depuis août 2022 et couvre notamment la politique cantonale.Plus d’informations
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