Le populaire chanteur et compositeur Slimane était sur scène ce vendredi soir aux NRJ Music Awards, malgré la plainte déposée contre lui pour harcèlement sexuel.
La tension était apparemment palpable dans les coulisses des NRJ Music Awards organisés ce vendredi soir à Cannes et retransmis en direct sur TF1. La raison ? La présence de Slimane, chanteur et compositeur populaire, figure incontournable de cette cérémonie depuis de nombreuses années mais en effervescence depuis le début de la semaine avec l’annonce d’une plainte déposée par un ancien technicien contre lui pour harcèlement sexuel.
Nominé dans deux catégories, artiste masculin francophone et chanson francophone, Slimane devait également se produire sur scène lors de cette cérémonie. En début de soirée, son arrivée sur le tapis rouge en compagnie de sa complice de longue date, Vitaa, n’a pas fait grand bruit.
Mais selon Le Parisien, plusieurs personnalités invitées à cette cérémonie ont fait part de leur mal-être. Particulièrement parmi ceux qui devaient remettre des récompenses lors de cette soirée craignant de partager la scène avec lui. Sur le tapis rouge, Slimane s’est seulement dit “stressé” mais qu’il attendait avec impatience “sa prestation”.
Un peu plus tard, la pensée d’Indochine, premier lauréat de la soirée, « à tous ceux qui sont victimes de harcèlement scolaire, moral et sexuel » a eu une résonance particulière dans la salle des NRJ Music Awards.
Des faits datant de 2023
Slimane est dans la tourmente depuis le début de la semaine lorsqu’un des anciens techniciens du très populaire chanteur et compositeur l’a accusé de harcèlement sexuel dans une plainte qu’il a déposée ce lundi 28 octobre. Les faits remontent à 2023 lors d’une émission à Saint-Étienne (Loire), rapporte Le Parisien.
Selon le quotidien, après un spectacle, Slimane aurait demandé à ce technicien d’avoir une relation sexuelle avec lui puis il l’aurait envoyé “dans la nuit, depuis son lit dans le bus de tournée, […] une multitude de messages et vidéos à caractère sexuel voire pornographique […] pendant deux heures et demie.
Au Parisien, l’avocat explique que son client “ne veut pas jeter l’artiste aux oubliettes, il veut juste qu’il réponde de ses actes et que cela ne se reproduise plus”.
