les parlementaires demandent de placer l’emploi et les investissements en tête des priorités

les parlementaires demandent de placer l’emploi et les investissements en tête des priorités
les parlementaires demandent de placer l’emploi et les investissements en tête des priorités

En présence du Ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettaet le Ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaala réunion promue par la Commission des Finances et du Développement Économique à Chambre des députés Ce fut l’occasion pour différents groupes parlementaires de souligner la nécessité d’affronter les défis économiques actuels avec des approches innovantes, auxquelles il convient d’accorder une attention particulière. Entreprises marocaines les protéger et garantir qu’ils aient un accès suffisant financementainsi que de diriger leinvestissements publics vers des secteurs et des projets de production stratégiques.

En ce sens, le groupe de Rassemblement National des Indépendants (RNI) il a insisté sur l’importance d’améliorer la productivité des entreprises, notamment dans le secteur industriel, estimant que “sans productivité, les entreprises, surtout les petites et moyennes, perdent leur compétitivité”. Mettant en avant les mesures envisagées dans le PLF visant à stimuler la dynamique des investissements et à soutenir l’emploi, notamment à travers l’augmentation de l’effort global d’investissement du secteur public à 340 milliards de dirhams (MMDH) et l’allocation de 14 milliards de dirhams pour le promotion de l’emploile groupe a exhorté le gouvernement à accorder une attention particulière aux petites et moyennes entreprises (PME) qui créent plus de 80 % des emplois.

De son côté, le groupe Authenticité et Modernité a salué l’engagement de l’Exécutif de réduire lesimpôt sur le revenu (IR) et les efforts déployés pour améliorer les conditions sociales des familles et augmenter les salaires, appelant à lever les obstacles administratifs et à accélérer la mise en œuvre des grands projets réels. Le groupe a souligné la nécessité urgente de simplifier les procédures administratives pour stimuler et accélérer l’investissement privé, de mener une réforme globale des grands organismes et entreprises publics, ainsi que d’améliorer leur gouvernance pour accroître leur efficacité et renforcer leur engagement pour la mise en œuvre des politiques nationales. règlements. et les stratégies sectorielles de développement économique et social.

De son côté, le Groupe istiqlalien d’unité et d’égalitarisme s’est félicité des mesures prévues par l’art PLF2025relatif à la réduction de la pression fiscale et qui s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations de la Conférence Nationale de la Fiscalité, notamment la réduction de l’IR, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) E droits de douane sur une série de produits. Le groupe a également souligné l’importance d’améliorer le climat des affaires à travers la mise en œuvre de la loi sur le droit de grève, de la loi sur les syndicats, ainsi que le renforcement du rôle des chambres professionnelles et l’expansion des zones industrielles et logistiques, indiquant que compte tenu Compte tenu de la situation actuelle, il est nécessaire de poursuivre les mesures visant à maintenir les équilibres financiers et économiques, à contrôler l’inflation, la dette extérieure et le déficit budgétaire, ce qui peut contribuer à améliorer la position du Maroc auprès des agences de notation et, par conséquent, à attirer davantage d’investissements étrangers.

En outre, le groupe istiqlalien d’unité et d’égalitarisme a soutenu l’orientation deinvestissements publics vers des secteurs vitaux et des projets productifs, tels que les infrastructures, l’eau, l’énergie, le tourisme, l’économie bleue et les nouvelles technologies, et faire du Fonds Mohammed VI d’investissement (FM6I) un véritable levier de développement des investissements dans le Royaume.

L’opposition réclame des mesures concrètes et un impact sur la vie quotidienne

IL Groupe d’opposition socialiste d’Ittihadie A, pour sa part, a souligné que les indicateurs économiques « inquiétants » nécessitent des efforts conjoints et une collaboration entre les pouvoirs exécutif et législatif. Il a appelé à renforcer les initiatives de réforme et à traduire les principes généraux contenus dans le PLF « en réalité tangible ayant un impact positif sur les individus, les entreprises et les finances publiques ».

Quant au groupe haraki, il a noté que le PLF est « fondée sur une approche comptable » et que les sources de revenus restent inchangées, remettant ainsi en question le degré d’innovation dans la collecte de ces revenus, surtout dans le contexte des défis majeurs qui nécessitent la recherche de financements. Le groupe a appelé à la présentation des résultats des financements innovants utilisés par le gouvernement et à l’élaboration d’un cadre juridique pour les réglementer, comme dans le cas des privatisations, considérant que le rythme actuel desinvestissement cela n’a pas contribué à réduire le chômage.

Par ailleurs, le groupe Progrès et Socialisme s’interroge sur les répercussions de politiques publiques sur la vie quotidienne des citoyens, constatant que les investissements publics, en tant que moteur des investissements privés, restent « faibles » et rencontrent des difficultés en termes de répartition territoriale. Il a mis en lumière les enjeux liés au climat des affaires et recommandé la mise en œuvre des recommandations du nouveau modèle de développement.

 
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