les dérives inquiétantes de Paul St-Pierre Plamondon

les dérives inquiétantes de Paul St-Pierre Plamondon
les dérives inquiétantes de Paul St-Pierre Plamondon

Depuis que je suis en âge de m’intéresser à la politique, six ou sept écoles primaires ont fermé leurs portes seulement au Témiscamingue. Presque chaque mois, les annonces de fermetures d’écoles font la une de ce qui reste des journaux locaux de ma région.

En Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent, sur la Côte-Nord, c’est une menace quasi constante. Les étudiants manquent parce que le monde manque.

Une école qui ferme dans un village, c’est éteindre les cris des enfants qui résonnent dans les rues à l’heure du dîner. Cela neutralise le désir d’une famille de s’installer dans la région.

Cela prive une petite communauté d’une économie de services.

Vivre à la campagne

À l’heure actuelle, le discours dominant sur l’immigration se concentre sur l’abaissement des seuils. Paul St-Pierre Plamondon a même fait une association inquiétante entre une immigration massive, qui nuirait selon lui à la natalité, et un petit détour quant à son impact par rapport à la crise et au coût du logement.

Cette rhétorique encourage la stigmatisation des immigrés et de toute personne qui leur « ressemble ».

Avec les sordidités entendues de l’autre côté de la frontière ces jours-ci, il me semble qu’il serait rafraîchissant d’entendre des hommes politiques aspirant à fonder un pays nous expliquer comment ils comptent habiter pleinement ce pays.

Pourquoi ne pas miser sur l’apport de ceux qui n’ont pas eu la chance de naître ici et qui peuvent inverser les courbes démographiques qui annoncent un déclin dans les régions, notamment celles dites « éloignées » ?

Sauver l’identité québécoise

Une grande partie de notre identité collective est ancrée dans la ruralité, dans ces centaines de villages dispersés dans une grande constellation.

Le manque de monde force la fermeture de nos petites écoles, de nos dépanneurs, de nos cafés.

Cela fragilise considérablement les multiples héritages légués par les générations qui nous ont précédés.

Il me semble qu’on pourrait faire d’une pierre deux coups, non ?

 
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