Legault propose de créer une commission transpartisane spéciale

Legault propose de créer une commission transpartisane spéciale
Legault propose de créer une commission transpartisane spéciale

La Coalition Avenir Québec (CAQ) a trouvé une façon de répondre aux préoccupations de sa Commission pour la relève concernant les impacts des écrans sur la santé et le développement des jeunes sans interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. .

Son chef, le premier ministre François Legault, a écrit samedi aux chefs des oppositions à l’Assemblée nationale pour proposer la mise sur pied d’une commission parlementaire transpartisane spéciale pour se pencher sur le sujet.

Ladite commission – si le PLQ, QS et le PQ accepter sa création – pourrait notamment étudier : le temps d’écran chez les jeunes ; mesures de surveillance prises dans les écoles; accès aux réseaux sociaux (y compris via les jeux vidéo) ; Harcèlement sur internet; accès des mineurs à la pornographie sur le web, etc.

Un tel mandat, que le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon a voulu confier à la Commission de la santé et des services sociaux, favoriserait une plus grande sensibilisation de la population en généralselon M. Legault.

Cela permettrait également documenter rigoureusement les impacts potentiellement néfastes des écrans et des réseaux sociaux sur la santé de nos enfants, étudier ce qui se fait ailleurs et parvenir à des consensus qui pourront rapidement se mettre en place.

Nous avons tous sincèrement à cœur l’avenir des jeunes du Québec et je suis convaincu qu’en travaillant ensemble, nous pourrons mettre en place les conditions nécessaires pour qu’ils grandissent en santé.

Une citation de François Legault, premier ministre du Québec et chef de la CAQ

Cette main tendue de François Legault à l’opposition intervient alors que 700 militants se sont réunis samedi à Saint-Hyacinthe pour participer au conseil général du CAQ.

En prévision de cet événement, la commission de succession du parti avait indiqué qu’elle tenterait de convaincre ses adhérents d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans.

Cependant, la proposition a été fortement amendée avant d’être adoptée, les militants ayant finalement voté pour la question de la majorité numérique. à un âge à déterminer être étudié dans commission parlementaire.

Le premier ministre François Legault s’inquiète des conséquences du temps passé devant les écrans et les réseaux sociaux sur les jeunes Québécois.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

De son côté, le premier ministre Legault a déclaré ouvert à prendre des mesures importantesplus tôt, lors d’un point de presse, allant même jusqu’à comparer les réseaux sociaux à médicament et à d’autres substances. pousseurs pousseurs virtuels », « texte » : « C’est un peu comme s’ils étaient des pousseurs virtuels »}} »>C’est un peu comme s’ils l’étaient pousseurs virtuela-t-il déclaré.

Jeudi, le gouvernement de CAQ avait néanmoins refusé d’adopter une motion du PQ portant spécifiquement sur la majorité numérique. Au début du mois, M. Legault avait aussi ridiculisé l’idée de Paul St-Pierre Plamondon d’interdire l’accès aux réseaux sociaux à certains jeunes.

Il s’agit d’un revirement important dans CAQ sur cette question, que son principal adversaire dans les sondages, le PQavait décidé de le placer au cœur de ses interventions politiques et médiatiques en début de session parlementaire.

Ses élus soutiennent depuis plusieurs mois que ces questions avaient déjà fait l’objet, en 2020, d’une vaste consultation, et que celle-ci avait mené à la mise en œuvre de la Stratégie québécoise sur l’usage des écrans et la santé des jeunes du ministre. pour la Santé et les Services sociaux, Lionel Carmant.

Immigration temporaire: Legault tire (encore) l’alarme

En point de presse samedi matin, François Legault a également déploré ce qu’il considère comme une certaine indifférence face à l’ampleur de l’immigration temporaire et à ses impacts sur la capacité du gouvernement à offrir des services à la population et sur l’avenir des Français en Amérique du Nord.

000immigrants temporaires », « texte » : « Les Québécois ne se rendent pas compte de l’impact d’avoir 560 000 immigrants temporaires »}} »>Les Québécois ne réalisent pas l’impact d’avoir 560 000 immigrants temporairesa-t-il déclaré.

Toutefois, selon lui, il est urgent d’en faire un problème principal à Ottawa, puisque la majorité des immigrants temporaires, y compris les demandeurs d’asile, relèvent de la compétence fédérale. D’autant plus que lui et Justin Trudeau ont convenu de se revoir d’ici le 30 juin pour donner suite aux dossiers dont ils ont discuté en face à face le 15 mars.

Il faut que les Québécois voient que c’est une urgence, qu’on fait vraiment pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il agisse rapidement, parce que ça a un impact sur le français, ça a un impact sur nos services.a insisté M. Legault samedi.

Le moment est aussi propice pour faire pression sur Ottawa, a-t-il poursuivi, dans la mesure où le gouvernement Trudeau, minoritaire à la Chambre des communes, pourrait tomber à tout moment.

Il faut s’assurer que, lors des prochaines élections fédérales, si cela n’est pas résolu, ce sera un enjeu important. Je comprends qu’il y a d’autres problèmes, [comme] l’environnement, mais nous devons pouvoir, quel que soit le gouvernement élu à Ottawa, dire : « Nous n’en sommes plus capables ».

Une citation de François Legault, premier ministre du Québec

M. Legault a également rappelé qu’il avait invité les électeurs à voter en 2021 pour le Parti conservateur d’Erin O’Toole qui, à l’époque, déterminé à transférer les pouvoirs en matière d’immigration au gouvernement du Québec. Cependant, Trudeau», «texte»: «il y a beaucoup de Québécois qui ont quand même voté pour M. Trudeau»}}»>il y a beaucoup de Québécois qui ont quand même voté pour M. Trudeaudit-il samedi.

Cette situation, selon M. Legault, ne doit pas se reproduire lors des prochaines élections.

000 [immigrants temporaires].”,”texte”:”Les Québécois ont vraiment besoin de sentir que cela a un impact sur leurs propres services et que cela a un impact sur le français, a-t-il répété. Si nous nous soucions du français, nous devons pouvoir dire [qu’il] Le gouvernement fédéral doit réduire considérablement [les] 560000 [immigrants temporaires].»}}»>Il faut vraiment que les Québécois sentent que cela a un impact sur leurs propres services et que cela a un impact sur le français, a-t-il répété. Si nous nous soucions du français, nous devons pouvoir dire [qu’il] Le gouvernement fédéral doit réduire considérablement [les] 560 000 [immigrants temporaires].

Avec les informations de - Canadienne

 
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