En Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron s’est engagé à ne pas « imposer par la force » la réforme électorale et à faire le point « d’ici un mois »

En Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron s’est engagé à ne pas « imposer par la force » la réforme électorale et à faire le point « d’ici un mois »
En Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron s’est engagé à ne pas « imposer par la force » la réforme électorale et à faire le point « d’ici un mois »
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Emmanuel Macron prononce un discours en Nouvelle-Calédonie à Nouméa, le 22 mai 2024, lors de son déplacement dans l’archipel, suite aux émeutes provoquées par l’adoption d’un projet de loi portant réforme du corps électoral. LUDOVIC MARIN / AFP

Le président Emmanuel Macron a promis, jeudi 23 mai, de ne pas l’adopter ” en force “ sur la réforme du corps électoral, à l’origine de violentes émeutes en Nouvelle-Calédonie, et a appelé au vote des Néo-Calédoniens en cas d’accord politique global.

« Après avoir écouté tout le monde (…) Je m’engage à faire en sorte que cette réforme ne soit pas adoptée en force aujourd’hui (…) et que l’on se donne quelques semaines pour permettre l’apaisement, la reprise du dialogue en vue d’un accord global »plus large que la réforme constitutionnelle du corps électoral qui a déclenché les violences, a-t-il déclaré lors d’un point de presse à l’issue d’une visite express en Nouvelle-Calédonie.

Le chef de l’État s’est engagé à faire le point ” d’ici [à] un mois “, semblant ainsi retarder un vote définitif sur la réforme électorale, à condition toutefois que l’ordre soit rétabli. Il avait initialement prévenu que le Congrès serait convoqué ” d’ici [à] fin juin » d’adopter définitivement cette réforme si un accord global sur le statut institutionnel de l’archipel n’est pas trouvé. La majorité de la classe politique réclame désormais le report de ce Congrès pour calmer le jeu.

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Appel à la levée des barrages

« Mon souhait est de pouvoir obtenir une cessation des hostilités et donc la levée des barrages routiers et des points fixes, un retour au calme, la fin de l’état d’urgence, et une reprise du dialogue. Et, sur cette base, à ce moment-là, je serai le premier à proposer que nous prenions plus de temps pour parvenir à un accord global qui s’inscrive dans la Constitution”a souligné Emmanuel Macron. « Mon souhait est aussi que cet accord puisse être soumis au vote du [Néo-]Calédoniens »il ajouta.

Il a également promis un “aide d’urgence” après les dégâts “colossal” provoqué par les émeutiers qui ont touché les citoyens et les entreprises et ont exigé la levée des blocus “dans les prochaines heures” de lever l’état d’urgence en vigueur depuis le 15 mai. « J’ai demandé et je demande ici que tous les responsables appellent explicitement à la levée des barrages et des points fixes. C’est la demande que j’ai faite, notamment au FLNKS et [à la] CCAT, et que cela se fasse dans les heures à venir », a-t-il déclaré.

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Le Monde avec l’AFP

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