23 députés macronistes souhaitent que l’Etat cède 10% de ses actions dans les sociétés cotées

23 députés macronistes souhaitent que l’Etat cède 10% de ses actions dans les sociétés cotées
23 députés macronistes souhaitent que l’Etat cède 10% de ses actions dans les sociétés cotées

Pour réduire la dette de la , Olivia Grégoire, Gérald Darmanin et une vingtaine d’autres députés vont déposer un amendement en ce sens pour le budget 2025.

Pour réduire la dette de la France, les anciens ministres Olivia Grégoire et Gérald Darmanin et le député Mathieu Lefèvre proposent la cession par l’État de « 10 % de ses participations » dans les sociétés cotées, dans La Tribune dimanche. Alors que les députés entament lundi l’examen dans l’hémicycle du projet de budget du gouvernement 2025, les trois députés du parti Renaissance suggèrent de céder «des participations dans lesquelles l’État lui-même ne comprend plus vraiment ni son rôle ni sa mission», plutôt que « d’être le seul pays développé à augmenter massivement l’impôt sur les sociétés ».

Les trois députés macronistes visent «notamment 180 milliards de participations dans des sociétés cotées : céder seulement 10 % de ces participations rapporterait autant, voire plus, que l’augmentation contre-productive de l’impôt sur les sociétés ou que l’augmentation du coût du travail prévue par le gouvernement», disent-ils. “Que fait-on encore chez Orange, Stellantis, FDJ ?», demandent-ils, expliquant qu’ils déposeront un amendement en ce sens pour le budget 2025.

« Alléger l’actionnaire de l’État »

Juger “il est évident que l’État lui-même doit être exemplaire», estiment-ils que «alléger un peu l’actionnaire de l’État (comme nous avons commencé à le faire dans la loi Pacte en 2019) serait bien moins dommageable que d’augmenter l’impôt sur les entreprises bénéficiaires« . C’est “une question éthique», ajoutent-ils. “Commençons par réduire la portée de l’intervention de l’État plutôt que de revenir aux recettes d’hier consistant à augmenter les impôts sur les entreprises productives.».

Olivia Grégoire, Gérald Darmanin et Mathieu Lefèvre appellent également à des réformes »indemnisation du chômage» pour permettre «pour que plus de 100 000 Français retrouvent le chemin du travail», plutôt que «augmenter le coût du travail». «Dans un pays où les exonérations de charges ont permis de récolter près de 100 milliards d’euros de recettes fiscales et sociales depuis 2017, augmenter le coût du travail, pour la première fois depuis trente ans, serait incompréhensible.», préviennent-ils.

France

 
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