Trois des imprimantes utilisées pour produire les bulletins de vote des élections législatives du 17 novembre ont été agréées par la Direction générale des élections (DGE). Il s’agit de Baba Tandian, propriétaire de l’imprimerie du même nom, de M. Sall de Sodic et de M. Sambou, dont le nom de la structure n’a pas été précisé par L’Observateur qui donne l’information.
Les deux derniers, qui disposaient chacun d’une liste de candidats, se sont vu retirer leur agrément. « L’un de ces imprimeurs est accusé de travailler avec des machines qui tournent très lentement. À cette vitesse, l’imprimante ne peut pas terminer le travail à temps [la production de] sa part », nous pensons que le DG le sait, rapporte L’Observateur.
Le journal souligne que l’imprimerie en question est également la dernière à avoir livré le quota réservé à la diaspora, dont l’échéance était fixée à mardi dernier. Le journal ne fournit pas de détails sur la deuxième imprimerie dont l’agrément a été retiré.
La sanction est moins radicale pour Baba Tandian. Le DG a retiré l’une des trois listes qui lui étaient attribuées, précise la même Source. Qui murmure que le lot retiré de son marché a été attribué à « une dame qui a déjà réalisé et remis les bulletins de vote en question ».
La DG reproche à l’imprimerie Tandian la mauvaise qualité des bulletins produits pour la liste en question, qui sont nettement différents du Bat (Bon à imprimer) validé par le client. « Baba Tandian a voulu remédier à ce problème en proposant aux autorités de lui confier le travail d’impression. C’est ce que le ministère de l’Intérieur, à travers la DGE, n’a pas accepté », révèle L’Observateur.
Les services du général Jean-Baptiste Tine, chef de la tutelle, ne se sont pas montrés très enthousiastes face à la tentative de rattrapage de Tandian, d’autant que, selon le journal, la qualité des bulletins qu’il a produits à destination de la diaspora laisse à désirer. du groupe Future Media.
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