à Jérusalem, les Israéliens célèbrent la mort du leader du Hamas Yahya Sinouar

, drapeaux, champagne et cris de joie ont été observés en Israël après l’annonce de la mort de celui considéré comme l’auteur de l’attentat du 7 octobre.

Publié le 18/10/2024 08:06

Mis à jour le 18/10/2024 08:12

Temps de lecture : 2min

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Scène de liesse à Jérusalem après l’annonce de la mort du leader du Hamas Yahya Sinouar, le 17 octobre 2024. (JOHN WESSELS/AFP)

Benyamin Netanyahu veut le voir « le début de la fin de la guerre à Gaza ». Yahya Sinouar, le chef du Hamas, a été tué par l’armée israélienne, jeudi 17 octobre, à Rafah, au sud de la bande de Gaza. L’annonce de la mort du militant de 61 ans, considéré par Israël comme le cerveau des attentats du 7 octobre, a provoqué des scènes de liesse par endroits, comme le montrent des vidéos sur les réseaux sociaux et des reportages télévisés. Israélien.

Les habitants de Jérusalem sont descendus dans la rue, musique et drapeaux à la main, comme l’a constaté Franceinfo. Rinat a même débouché le champagne entre amis.

“J’étais très heureux, car il a causé beaucoup de douleur à notre pays, il a fait la pire chose qui pouvait nous arriver donc il mérite ce qui lui est arrivé. Je me suis senti soulagé.

La jeune femme a perdu plusieurs proches il y a un an, le 7 octobre, et voit l’élimination du commanditaire de l’attentat pointé par Israël comme une démonstration de force, mais pas la fin de la guerre.

Michael, médecin, a plus d’espoir après la disparition du très radical Sinouar. “Il avait beaucoup de haine, il ne voulait pas de nous ici, donc on ne pouvait même pas parler à quelqu’un comme ça.”

“J’espère maintenant que celui qui le remplacera aura plus de place pour la discussion.”

Un espoir de discussion donc, notamment sur un cessez-le-feu et, surtout, la libération des otages, capturés depuis le 7 octobre 2023 et dont le sort reste encore inconnu.

« Nous avons lu qu’un accord n’était pas possible uniquement à cause de lui. J’espère vraiment que le retour des otages sera possible, nous verrons », confie Israel, un enseignant dont l’un des voisins a été kidnappé par le Hamas, qui constate que, malgré l’espoir, il existe aussi une certaine nervosité face à d’éventuelles représailles contre les otages. Selon l’armée israélienne, il n’y avait aucune trace de leur présence dans le bâtiment où Yahya Sinouar a été tué.

 
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