De nombreux produits sont remboursés à 15 ou 30 % par l’assurance maladie même si leur efficacité n’est pas prouvée.
Le gouvernement cherche-t-il à faire des économies ? Alors pourquoi ne pas s’intéresser aux médicaments remboursables dont l’efficacité n’est pas prouvée ? C’est ce que proposent certains professionnels de santé pour qui il est possible de défrayer les médicaments, sans nuire à la santé des Français. Au contraire.
« De nombreux médicaments de médecine générale sont remboursés, souvent à 15 euros. % voire 30 %, même s’il n’existe aucune preuve d’un quelconque effet bénéfique pour les patients », explique le professeur Rémy Boussageon, président du conseil scientifique du Collège national enseignant des médecins généralistes (CNGE). Il prend comme exemple le Tanganil (acétylleucine), utilisé contre les étourdissements. Une analyse des études existantes sur ce produit montre que son efficacité n’a pas été démontrée.. « Les cliniciens soucieux des données probantes doivent se rappeler qu’il s’agit, au mieux, d’un placebo impur et cher
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