Chantage aux syndicats pendant les JO : pourquoi s’embêter ?

L’EDITORIAL DU FIGARO – L’État leur a dit qu’il préférait acheter la paix sociale plutôt que de faire face à une crise. Face aux professionnels du conflit, il a renoncé depuis longtemps à tout acte d’autorité.

Dans un peu plus de deux mois, la France sera le centre du monde. Des centaines de milliers de touristes, des milliards de spectateurs de télévision n’auront d’yeux que pour les exploits des sportifs, mais aussi pour sa culture, son patrimoine, son art de vivre. Le retour, cent ans plus tard, des Jeux Olympiques à Paris a mobilisé toutes les énergies. Événements sportifs, festivités, sécurité, logistique… tout a été pensé au millimètre près pour que la plus grande compétition sportive au monde organisée à Paris reste gravée dans les mémoires. L’événement doit être une fête, une joie collective, une fierté nationale.

La France entière aspire à profiter de cette parenthèse du temps suspendu. Tous ? Non. Un bastion syndical peuplé de manifestants acharnés résiste toujours. Ses dernières forces sont regroupées en un seul point et un seul : la fonction publique mal nommée. Drapés de grands principes, la CGT et ses camarades de SUD ou Solidaires ont longtemps trahi ses missions…

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