RAPPORTAGE – Deux jours après qu’une élève a giflé une enseignante qui lui demandait de retirer son voile, les proches de la jeune fille placée en garde à vue réfutent la version de l’enseignante, bien qu’accréditée par les enquêteurs.
Envoyé spécial à Tourcoing
Ils sont arrivés devant le lycée de Sévigné sous une pluie légère, certains avec un voile, parfois surmonté d’une capuche, d’autres avec leurs cheveux libres tombant sur leur sweat-shirt. Parmi ces jeunes filles figurent les deux sœurs aînées de Warda H., étudiante dans cet établissement professionnel et technologique de Tourcoing (Nord) soupçonnée d’avoir giflé une enseignante lundi en fin d’après-midi alors qu’on lui demandait d’enlever le voile qu’elle lui avait disposé. tête en quittant la classe.
« Nous sommes venus soutenir Warda. Mes parents sont bouleversés, ils n’arrivent plus à dormir. Après l’altercation, elle est rentrée à la maison et nous l’a tout de suite dit. Elle a dit qu’elle allait être convoquée, lorsque la police a frappé à la porte pour l’arrêter. (7 octobre, NDLR), rapporte Rania, en hijab noir, l’une des sœurs de cette famille de sept enfants. C’est une gentille fille, une bonne élève. L’année de son baccalauréat, en…
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