Comment se transmet cette maladie et quels sont ses symptômes ? – .

Comment se transmet cette maladie et quels sont ses symptômes ? – .
Descriptive text here

L’Agence régionale de santé (ARS) a mis en place une « surveillance renforcée ». A Mayotte, l’inquiétude face à une épidémie de choléra grandit après la détection des trois premiers cas autochtones, une femme, un homme et un nourrisson, identifiés vendredi 26 avril sur l’archipel, dans la commune de Koungou.

Dix cas importés avaient déjà été enregistrés à Mayotte depuis la mi-mars parmi des personnes arrivant des Comores voisines, où l’épidémie éclate depuis le début de l’année, avec plus de 2 500 cas et une soixantaine de décès. L’épidémie des Comores elle-même a été importée du continent africain, notamment de Tanzanie et de République démocratique du Congo d’où sont originaires la majorité des demandeurs d’asile.

S’il n’y a pas de caractère épidémique pour le moment, selon le directeur général de l’ARS, des mesures d’identification des contacts et de mise sous antibiotiques ont été mises en place, en plus de l’organisation de la vaccination des habitants de la zone concernée. Un centre de dépistage sera également ouvert sur place, et ce samedi 27 avril, 20 médecins et infirmiers devaient arriver en renfort à Mayotte.

Qu’est-ce que le choléra ? Quels symptômes ?

Le choléra est une forme aiguë de diarrhée qui peut tuer en quelques heures. Mais selon l’Institut Pasteur, « moins de 25 % des personnes infectées développent des symptômes ». Si des symptômes apparaissent, de la diarrhée et des vomissements peuvent apparaître entre 12 heures et cinq jours après l’infection. Les pertes d’eau et d’électrolytes peuvent atteindre 15 litres par jour. Mais, selon l’Institut, 10 à 20 % des personnes infectées développent d’emblée une maladie grave.

Si le choléra n’est pas traité immédiatement, la mort peut survenir en 1 à 3 jours, en raison d’un collapsus cardiovasculaire dans 25 à 50 % des cas, ce qui en fait l’une des maladies infectieuses les plus rapidement mortelles. Les enfants, les personnes âgées et les personnes fragiles sont les plus à risque de mourir.

Sur le même sujet

Bronchiolite : la campagne de vaccination des nourrissons est un succès

L’hiver 2022-2023 a été marqué par une épidémie particulièrement intense de bronchiolite due au virus respiratoire syncytial (VRS), entraînant de nombreux passages aux urgences et des hospitalisations de nouveau-nés. Pour rappel, le VRS est une cause majeure d’hospitalisations et de décès chez les nourrissons dans le monde. Face à cette situation, les autorités sanitaires françaises ont lancé une campagne de vaccination préventive pour tous les nourrissons à partir du 15 septembre 2023 et tout au long de l’hiver. La a ainsi été l’un des premiers pays à administrer le nirsevimab, un traitement basé sur un anticorps monoclonal à action prolongée administré en dose unique (Beyfortus®), dans le but de prévenir les infections des voies respiratoires inférieures causées par le VRS. Cependant, l’efficacité réelle du nirsevimab (c’est-à-dire hors études expérimentales), ainsi que le nombre d’hospitalisations évitées, restaient inconnus.

Comment se transmet la maladie ?

La maladie se développe via une bactérie très mobile, le vibrion cholérique, qui se transmet principalement entre humains. Elle résulte de l’absorption d’eau par la bouche ou d’aliments contaminés. Les selles contaminées jouent un rôle important dans la propagation des bacilles dans l’environnement. La période d’incubation relativement longue et le nombre de personnes asymptomatiques peuvent faciliter la contamination. Des concentrations de population élevées et un mauvais assainissement favorisent également la propagation de la bactérie.

Comment guérit-on le choléra ?

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV images de la foule accueillant Belem à Marseille
NEXT Ligue des Champions | Dortmund régale le PSG sur les réseaux sociaux