L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a des « problèmes de neutralité » mais reste « irremplaçable », selon un rapport indépendant

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait chargé un groupe indépendant présidé par l’ancienne ministre Catherine Colonna d’une mission d’évaluation sur la « neutralité » de l’UNRWA après des accusations d’Israël.

Publié le 22/04/2024 18h43

Mise à jour le 22/04/2024 19h37

Temps de lecture : 1 min

type="image/avif">>>>
Catherine Colonna, présidente du comité d’examen indépendant de l’UNRWA, s’adresse à la presse au siège de l’ONU à New York, aux États-Unis, le 22 février 2024. (ANGÉLA WEISS / AFP)

L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza a « des problèmes de neutralité persistants » politique, mais Israël n’a pas encore fourni la “preuve” que ses membres sont liés à « organisations terroristes »souligne un rapport indépendant remis lundi 22 avril au chef de l’ONU. Pourtant, l’UNRWA s’avère être « irremplaçable et indispensable au développement humain et économique des Palestiniens »souligne le document élaboré sous la direction de Catherine Colonna, ancienne ministre des Affaires étrangères, à la demande du secrétaire général Antonio Guterres.

L’agence de l’ONU « reste crucial pour fournir une aide humanitaire vitale et des services sociaux essentiels, y compris la santé et l’éducation, aux réfugiés palestiniens à Gaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Cisjordanie »souligne la mission, chargée deévaluer le “neutralité” de l’UNRWA. Elle soulève ainsi le « cas de salariés exprimant publiquement leurs opinions politiques » Ou « Livres scolaires au contenu problématique utilisés dans certaines écoles de l’UNRWA ».

L’agence, qui compte plus de 30 000 employés dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Jordanie et en Syrie, est accusée par Israël d’employer “plus de 400 terroristes” dans l’enclave palestinienne. Douze de ses employés sont accusés par les Israéliens d’avoir été directement impliqués dans les attentats meurtriers du 7 octobre perpétrés par le Hamas.

« Sur la base d’une liste de mars 2024 contenant des numéros d’identité palestiniens, Israël a publiquement affirmé qu’un nombre important d’employés de l’UNRWA sont membres d’organisations terroristes »note le rapport, qui considère qu’Israël doit encore fournir le “preuve” que certains de ses membres sont liés à « organisations terroristes ».

Ces accusations ont conduit à la suspension des financements de certains pays donateurs, dont certains ont repris depuis, dans un contexte de famine dans le territoire palestinien, où plus de 34 000 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées depuis le début de l’offensive israélienne. selon le ministère de la Santé du Hamas.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Protection du caribou des forêts et des montagnes