La dégénérescence maculaire liée à l’âge, plus connue sous le nom de DMLA, est une maladie de la rétine provoquée par une dégénérescence progressive de la macula, la partie centrale de la rétine. Elle est aujourd’hui la première cause de déficience visuelle chez les personnes de plus de 50 ans. Aussi invalidante soit-elle, la DMLA n’entraîne jamais de cécité totale, car la partie périphérique de la rétine reste intacte. La maladie existe sous deux formes, avec une prévalence à peu près égale : la forme atrophique ou « sèche avancée » et la forme néovasculaire dite « exsudative » ou « humide ». Si la première n’a actuellement aucun traitement curatif, la seconde peut être ralentie par des injections régulièrement administrées dans l’œil. On les appelle injections intravitréennes. Bien que nécessaires, celles-ci peuvent néanmoins représenter une charge thérapeutique importante pour les patients. C’est pourquoi les chercheurs travaillent sans relâche pour tenter de développer de nouveaux traitements alternatifs. Aujourd’hui, les Français annoncent avoir réalisé une avancée majeure dans le domaine. Dans une nouvelle étude, des chercheurs de l’Inserm, du NCRS et de Sorbonne Université à l’Institut de la Vision expliquent avoir découvert que la L-Dopa, un médicament dopaminergique couramment prescrit pour la maladie de Parkinson, pourrait ralentir la progression de la DMLA néovasculaire. « Des études épidémiologiques (…)
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