Canicule extrême en Californie, jusqu’à 45°C attendus à Los Angeles cette semaine

Canicule extrême en Californie, jusqu’à 45°C attendus à Los Angeles cette semaine
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Une vague de chaleur va toucher l’ouest des Etats-Unis ce mercredi 4 septembre, prévient le National Weather Service (NWS). Les températures resteront élevées jusqu’à la fin de la semaine.

La Californie se prépare à une vague de chaleur extrême plus tard cette semaine, avec des températures estivales qui devraient culminer à 45 degrés Celsius dans certaines parties de Los Angeles, la deuxième plus grande ville des États-Unis.

Selon les météorologues, un anticyclone devrait entraîner des températures bien au-dessus des normales saisonnières, avec parfois plus de 10°C d’écart. La vague de chaleur devrait s’étendre de mercredi midi à vendredi soir, prévient le service météorologique américain (NWS).

Le quartier huppé de Woodland Hills, situé à environ 16 km de Malibu, sur la côte Pacifique, devrait connaître les températures les plus élevées du comté de Los Angeles. La maire de la ville, Karen Bass, a annoncé l’ouverture de plusieurs abris climatisés pour abriter les personnes n’ayant pas accès à la climatisation.

L’État voisin de l’Arizona sera également touché

Les zones côtières, qui ont bénéficié d’un été plus doux que d’habitude, connaîtront désormais les mêmes températures que celles endurées à l’intérieur des terres, selon le climatologue Daniel Swain.

« La plupart des zones très proches de la côte ont échappé aux records de température cet été », ce qui signifie que « si une majorité du territoire californien a connu un été record en termes de température, ce n’était pas le cas pour la majorité de sa population », les côtes étant les zones les plus peuplées, écrit-il sur son blog.

La Vallée de la Mort, l’un des endroits les plus chauds de la planète, devrait voir ses températures atteindre 47°C, soit un peu moins que les 50°C atteints en juillet dans cette zone désertique. L’Etat voisin de l’Arizona sera également touché. La ville de Phoenix a atteint mardi 37,77°C pour le 100e jour consécutif.

Les vagues de chaleur répétées sont un signe du changement climatique causé par la dépendance de l’humanité aux combustibles fossiles, affirment les scientifiques.

Selon un récent rapport de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) qui a analysé les données de 50 grandes villes américaines, la fréquence moyenne des vagues de chaleur y est passée de deux par an dans les années 1960 à six par an dans les années 2010 et 2020.

 
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