– Pyongyang aurait testé un missile avec une ogive « super-large »
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a justifié le test d’un missile balistique tactique en affirmant qu’il était nécessaire « pour la sécurité de l’État ».
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La Corée du Nord a annoncé jeudi avoir tiré cette semaine un missile de croisière stratégique et un missile balistique tactique capable de transporter une ogive « de très grande taille », ont rapporté les médias d’État.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a « guidé les tirs d’essai » d’« un nouveau type de missile balistique tactique Hwasongpho-11-Da-4.5 et d’un missile de croisière stratégique amélioré », a indiqué l’agence de presse officielle KCNA.
Le régime nord-coréen, doté de l’arme nucléaire, a procédé à des dizaines de tirs cette année. Selon les experts, ces tirs pourraient être liés à la fourniture présumée par la Corée du Nord de munitions et de missiles à Moscou dans le cadre de sa lutte contre l’Ukraine. L’Occident accuse Pyongyang de fournir des armes à la Russie, ce que le régime nie.
« Pour la sécurité de l’État »
“Le missile balistique tactique de nouveau type était équipé d’une charge conventionnelle super-large de 4,5 tonnes conformément à sa conception”, a déclaré KCNA. L’armée sud-coréenne avait décrit les tirs de mercredi comme une salve de missiles balistiques à courte portée, qui ont parcouru environ 400 kilomètres.
Le tir « visait à vérifier la précision de la frappe à une distance moyenne de 320 km et la puissance explosive de l’ogive super-large », a indiqué jeudi l’agence de presse KCNA. Le test était nécessaire « pour la sécurité de l’Etat », selon Kim Jong-un, cité par l’agence.
« La situation militaire et politique dans la région indique que le travail de renforcement de la capacité d’autodéfense militaire devrait être une priorité », a-t-il déclaré, selon KCNA.
La Corée du Sud, « l’ennemi principal »
Signe de tensions croissantes, la Corée du Nord a déclaré cette année la Corée du Sud comme son « principal ennemi » et a récemment déplacé des armes nucléaires à sa frontière.
Elle a récemment renforcé ses liens militaires avec Moscou, avec notamment une visite à Pyongyang du président Vladimir Poutine en juin, au cours de laquelle il a signé un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un.
Le chef de la sécurité russe, Sergueï Choïgou, s’est rendu à Pyongyang la semaine dernière, tandis que le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Choe Son-hui était en Russie cette semaine pour des entretiens.
Pyongyang se prépare également à tenir une session parlementaire début octobre pour envisager d’amender sa constitution afin de désigner Séoul comme ennemi, ce qui risque d’aggraver les tensions avec la Corée du Sud.
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AFP
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