Mathieu van der Poel est-il capable de remporter Liège-Bastogne-Liège malgré son grand gabarit ? – .

Mathieu van der Poel est-il capable de remporter Liège-Bastogne-Liège malgré son grand gabarit ? – .
Descriptive text here

Milan-San Remo, Paris-Roubaix, le Tour des Flandres et maintenant Liège-Bastogne-Liège ? Mathieu van der Poel vise un sacre sur un quatrième Monument différent, dimanche 21 avril (12h30 sur france.tv et 15h15 sur France 3). Le Néerlandais de 29 ans, intouchable depuis début 2024, deviendrait alors seulement le deuxième coureur à réaliser cette performance au XXIe siècle, après Philippe Gilbert.

Mais le « Doyen des Classiques » est loin d’être la course qui lui convient le plus. Elle a l’habitude de récompenser les grimpeurs. Primoz Roglic, Tadej Pogacar et Remco Evenepoel sont les trois derniers vainqueurs. Van der Poel, dont le poids approche les 80 kg, est plus lourd que tous les coureurs sacrés du 21e siècle.

Pas de quoi freiner celui qui a remporté cette année trois victoires en seulement six jours de course, en survolant Paris-Roubaix et le Tour des Flandres.« Gagner est possible. Si je n’en étais pas convaincu, je ne prendrais même pas la peine de participer. »a-t-il déclaré dans un communiqué de l’équipe Alpecin-Deceuninck.

Pour Thomas Voeckler, consultant pour France Télévisions, l’idée de le voir triompher dans Burning City est crédible, mais dépend de plusieurs paramètres : « Au vu de ce qu’il a montré jusqu’à présent, dans un registre différent, ce n’est pas impossible. Il faudra voir s’il bénéficiera de sa meilleure forme, ce qui n’était pas le cas lors de l’Amstel Gold Race”, a terminé à la 22ème place anonymement dimanche dernier.

type="image/avif">>>>

Cyclisme : Van Der Poel continue d’écrire son histoire
Van Der Poel ne provoque aucun suspense lors de ce Paris-Roubaix. Le Belge et champion en titre s’en sort seul, à 60 kilomètres de l’arrivée. Inarrêtable, le champion du monde continue d’écrire son histoire et vise Paris 2024.

Il n’y a aucun doute sur la condition physique du champion du monde, qui a déclaré que “les batteries étaient rechargées”. En revanche, une inconnue demeure : le rythme de course, décisif dans son duel annoncé avec Tadej Pogacar, qu’estime Thomas Voeckler. « ci-dessus sur ce type de cours ». « L’équipe de Pogacar dirigera la course. Peut-être que Van der Poel pourra suivre Pogacar et le régler en finale, mais il ne pourra certainement pas le distancer sur les collines.»estime le sélectionneur de l’équipe de France.

La course comportera 11 difficultés répertoriées pour plus de 4000 m de dénivelé positif, l’équivalent d’une étape de montagne. Un parcours qui privilégie les gabarits plus légers, à l’image de Pogacar (66 kg). “Le pire scénario pour Mathieu van der Poel est la formation d’une échappée solide qui pousse le peloton à mettre un rythme très élevé avant la finale, ce qui lui ferait puiser dans ses réserves et donc perdre une partie de son punch”analyse celui qui a terminé 4e à Liège-Bastogne-Liège en 2012.

Aussi habitué que son adversaire aux longues évasions solitaires, Tadej Pogacar a plaisanté en imaginant “une attaque de Mathieu van der Poel à 100km de l’arrivée”avant de dire qu’une telle offensive était “du royaume de l’impossible” sur le doyen. Le Slovène se méfie néanmoins de celui qui l’a surclassé lors des derniers Championnats du monde. « C’est le pilote des grands événements. Même si je grimpe probablement mieux que lui, je le sens capable de gagner dimanche.»il a anticipé.

Lors de sa seule participation à Liège-Bastogne-Liège, en 2020, Mathieu van der Poel a terminé à la 6e place, à seulement 14 secondes du groupe vainqueur. La concurrence y était plus rude que dimanche.

Tombés violemment lors du Tour du Pays Basque, Remco Evenepoel et Primoz Roglic seront portés disparus. Pour Thomas Voeckler, « C’est maintenant ou jamais pour Mathieu van der Poel. Il n’y a « que » Tadej Pogacar [face à lui]».

« Il y a aussi Tom Pidcock, Richard Carapaz, Tiesj Benoot, Mattias Skjelmose, Maxim van Gils, Dylan Teuns… A Liège, les prétendants ne se comptent pas sur une seule main »préfère tempérer le Néerlandais, qui a précisé qu’il n’avait pas pu reconnaître le parcours en raison de conditions météorologiques inhospitalières.

Du côté d’Alpecin-Deceuninck, on se garde bien de trop avancer nos pions. « Tadej Pogacar sera là avec une grande équipe. Nous serons dans une position plus défensive par rapport aux courses précédentes. Ce n’est pas à nous de gérer la course”a défendu le Français Axel Laurance, qui travaillera pour Van der Poel dimanche.

Thomas Voeckler a imaginé le scénario idéal pour assister à une victoire du Néerlandais : “L’idée, c’est la création d’une échappée de coureurs peu dangereux, qui sont rejoints petit à petit par un peloton au rythme peu soutenu. Derrière, il lui faudra vraiment accélérer depuis la côte de la Roche-aux-Faucons (à 15km de l’arrivée), en supposant qu’il n’ait pas vraiment puisé dans ses réserves jusque-là. Plus les adversaires attendront pour lancer des attaques sur les montées décisives, plus il sera préservé..

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Protection du caribou des forêts et des montagnes