Publié le 18 avril 2024 à 10h30. / Modifié le 18 avril 2024 à 10h31.
Nous invoquons souvent des motifs géopolitiques ou des conséquences humaines pour parler de guerres. Là NZZ propose ce jeudi une autre grille de lecture pour comprendre le conflit israélo-palestinien dans son ensemble, la séquence ouverte le 7 octobre notamment : la psychologie sociale. Expert en radicalisation à l’Université du Maryland, Arie Kruglanski fournit une analyse claire : « Israéliens et Palestiniens se sont humiliés. Et lorsque nous nous trouvons dans un tel état d’humiliation, la violence semble souvent être la seule issue.»
Pour le chercheur, le recours à la force répond à un « besoin fondamental d’actions humaines ». À savoir la « recherche de sens », dont l’expression ultime est l’exercice de la souveraineté sur un pays. « Nous avons évolué en tant qu’espèce considérant la violence comme la principale voie vers la domination et, par conséquent, vers l’importance. Psychologiquement, la violence est l’outil originel pour atteindre le sens, affirme-t-il dans le NZZ. Le problème de la violence est qu’elle humilie l’autre partie et éveille en retour un désir de signification. Cela crée une spirale.
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