Le président de la Chambre, Mike Johnson, a dévoilé mercredi après-midi un ensemble de projets de loi destinés à fournir une aide militaire supplémentaire à Israël, à l’Ukraine et à Taiwan, correspondant au budget déjà de 95 milliards de dollars. approuvé par le Sénat. Pour atteindre cet objectif, il prévoit de tenir samedi soir trois votes distincts sur les aides destinées à chacun de ces pays, ainsi qu’un quatrième, à caractère symbolique, sur la sécurisation de la frontière sud pour apaiser les radicaux de son groupe. Il n’est pas sûr qu’il réussisse ni qu’il maintienne sa position en tentant ainsi de défier les radicaux.
Une chose est sûre, le projet de Johnson ne pourra voir le jour sans l’aide des démocrates, qui devront rompre avec la tradition et approuver la règle qui doit précéder chacun des votes en question. Habituellement, l’opposition s’oppose automatiquement aux règles, qui sont adoptées tout aussi automatiquement par la majorité. Mais les traditions ne comptent plus dans cette chambre basse paralysée par les dissensions républicaines et la faiblesse de son président.
« Tout véritable patriote conservateur de l’Amérique d’abord à la Chambre devrait voter contre la règle sur ce projet de loi sur l’aide étrangère sans sécurité des frontières ! » », a lancé le représentant républicain de Virginie Bob Goode, président du Freedom Caucus, sur la plateforme X.
Rappelons que deux représentants républicains – Marjorie Taylor Greene et Thomas Massie – ont menacé Johnson de destitution s’il procédait au vote sur une aide militaire supplémentaire à l’Ukraine. Les démocrates, pour leur part, ont signalé leur intention d’aider Johnson à conserver son poste.
(Photo Getty Images)
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