La victoire du PSG en Ligue des Champions, vue de la France et de l’Espagne (vidéo)

Kylian Mbappé et le PSG éjectent le Barça de la Ligue des champions

Battus à Paris (2-3) et menés après 12 minutes à Barcelone, les Parisiens ont su renverser la situation : de 1-0 à 1-4. Ils ont été aidés par l’exclusion d’Araujo à la demi-heure de jeu et un doublé de Mbappé.

REUTERS




Par Rocco Minelli

Publié le 16/04/2024 à 23h33

Non, le stade Lluís Company ne sera pas la dernière étape européenne de Kylian Mbappé sous le maillot parisien. Au minimum, deux performances sont encore prévues : face à l’étonnant – et très abordable – Borussia Dortmund en demi-finale, la quatrième pour le PSG en C1, après celles de 1995, 2020 et 2021. A fortiori, une sortie du grand porte, à Wembley, reste toujours accessible pour le champion du monde 2018.

Cependant, s’il a marqué le but décisif (1-3 pour effacer le 2-3 du Parc), sur penalty à la 61eeet puis un 4e sans effet à 89 anse, le futur ex-Parisien n’a pas été décisif dans cette qualification, il a été au mieux moyen, grâce à son doublé d’hier soir. Ce costume a été enfilé par Barcola, à partir de l’endroit préféré de KM, l’aile gauche. De quoi, pour paraphraser les intentions très prématurées de Luis Enrique, se préparer à la vie sans le prodige de Bondy (8 buts en C1 cette saison, 48 au total)…

De son côté, le Barça avait la qualification en main avec deux buts d’avance pendant 28 minutes. Jusqu’à l’exclusion directe d’Araujo pour une faute sur Barcola alors qu’il était le dernier homme. Mais il n’a pas profité dans un premier temps de l’incohérence parisienne en situation défensive – quel échec de Lewandowski à la 20e– avant de se retrouver à dix, perdant le fil du match et leurs nerfs : après la pause, Xavi et son assistant étaient exclus à leur tour. Ensuite, le même Polonais, à 1-3, a fait un mauvais choix, ruinant toute possibilité de prolongation.

Un autre match après l’exclusion d’Araujo

Il y a donc eu un match à onze contre onze, et un autre à dix contre onze, à partir de la 30e minute après l’expulsion directe d’Araújo. Dans la première, le FC Barcelone a géré sereinement son but d’avance ramené des bords de Seine, il l’a même doublé en ouvrant le score, s’enfonçant dans une organisation défensive adverse absolument inexistante (ah, cette arrogance de Luis Enrique) . Dans le second, le PSG poursuit sa domination, mais les Catalans ne parviennent pas à sortir le ballon, subissant de plus en plus les débats jusqu’à l’égalisation (40e) de Dembélé. Le troisième but, qu’il tombe de l’un ou de l’autre, risquait de changer la qualification. Et ce troisième but, le PSG s’est rapproché, d’un poteau à l’autre, à cheval sur les deux mi-temps, avant de l’inscrire par l’intermédiaire de Vitinha (54e) sur une frappe venue de l’extérieur du rectangle, orientant bel et bien ce quart de finale en direction du PSG.

Vous vouliez voir Mbappé et vous avez vu Raphinha.

Déjà auteur d’un doublé à Paris, le Brésilien, d’entrée, a récidivé, creusant encore l’écart entre le PSG et une troisième demi-finale de Ligue des champions (après celles de 2020 et 2021) à la réception d’un centre de Yamal. sur lequel Nuno Mendes et Lucas Hernández ont défendu comme des bleus.

Pas même un quart d’heure et les Saint-Germain avaient une véritable montagne devant eux : ce n’était pas un but qu’ils devaient marquer pour ramener la qualification au même niveau, mais deux.

Vous vouliez voir Mbappé (en vérité, on l’a enfin vu, deux fois, avec deux occasions coup sur coup, 27e et 28e) et vous avez vu Dembélé.

Dans le collimateur des supporters du Barça pour son départ par la petite porte à l’intersaison, «Dembouze», mal inspiré jusque-là, a redonné espoir en même temps que le match nul à la 40e (1-1).

Mais c’est surtout Barcola qui a impressionné, une fois de plus, si l’on se souvient qu’il avait momentanément changé à l’aller. Hier soir, l’ex-Lyonnais a d’abord provoqué l’expulsion d’Araújo en le « prenant » en profondeur (30e) avant de servir Dembélé dix minutes plus tard pour entamer une potentielle remontée. Indirectement, il a aussi démasqué son homologue Koundé, qui avait semblé infranchissable à Paris alors même qu’il avait surtout profité de l’incohérence de Mbappé…

Sur la colline de Montjuïc, Paris était encore au bord du précipice, un gouffre où gisent des ambitions non réalisées et deux milliards d’euros de transferts, mais une fois dans sa vie, ses joueurs ont réussi à donner l’élan salvateur, signe du destin peut-être. , vengeant le retour de 2017.

 
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