Le nouveau conseiller national vaudois UDC à Berne, Yvan Pahud, ne perd pas son temps. Depuis sa prise de fonction en décembre dernier, il a déposé un postulat sur le coût de l’accueil des statuts S dans les cantons, ainsi qu’un grand nombre de questions sur des sujets aussi divers que la ligne du pied du Jura, la confiscation des avoirs russes, la prise d’otages à Yverdon ou encore la récupération de bois de scolytes dans les bâtiments de la Confédération.
Le 15 avril, lors de la séance extraordinaire du Conseil national, il est entré dans une autre dimension en posant une question identitaire, qui vise à défendre les viticulteurs vaudois et suisses face aux produits étrangers.
Dans son texte, il explique que le samedi 30 mars avait lieu la fête des parents sur la place d’armes de Thoune, et là, le problème était : « Le vin servi était du vin italien… », note-t-il. Selon lui: «De nombreux parents et invités étaient indignés que notre armée suisse fasse la promotion du vin étranger, sachant que notre pays regorge de producteurs de vin et de viticulteurs locaux.»
Il demande alors au Conseil fédéral: «Pourquoi notre armée met-elle en avant lors de ses manifestations les vins étrangers, au lieu de promouvoir les vins suisses?» La réponse viendra probablement du Département de la Défense, de la Protection civile et des Sports, dirigé par la Valaisanne Viola Amherd, qui saura répondre aux attentes des viticulteurs suisses.
En son temps, le conseiller national Christophe Darbellay avait lancé avec succès une opération similaire concernant le vin servi dans les ambassades suisses.
