Jacqueline Fatima Bocoum explose X (ex Twitter)…

Jacqueline Fatima Bocoum explose X (ex Twitter)…
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Elle a un flegme presque saint-louisien. Elle sourit à chaque question et répond toujours avec une parfaite confiance. « Le réseautage est pour moi un passe-temps, certes agréable et très enrichissant en termes d’interactions avec les followers. Mais j’évite d’y consacrer plus de deux heures par jour, sinon on ne fait que ça. C’est un métier pernicieux car c’est un monde à l’intérieur de notre propre vie où l’on peut tout oublier, car on perd la notion du temps.»

Jacqueline Fatima Bocoum aborde le web avec une drôle de légèreté tout en débattant d’idées profondes. C’est ce bel exercice qui semble plaire à ses deux cent vingt mille followers (220 000) sur Twitter et à ses plus de vingt mille abonnés (20 000) sur LinkedIn, plateforme qu’elle fréquente un peu moins souvent.

« Il faut du temps pour rester connecté. Entre la maison, les enfants, mon implication dans le Mouvement National des CADET, dans la filière agroalimentaire bio avec l’ONG internationale Agro Bio Vision et mon métier très exigeant de communicante chez Apix qui est une agence montée sur rollers, il y a Il ne reste plus grand chose des 24 heures de la journée », nous dit-elle.

Et comment explique-t-elle son influence grandissante sur Twitter (X) ?

« C’est un outil qu’il faut savoir utiliser. Nous avons peu de mots à écrire mais il faut savoir débattre de tout. C’est une plateforme instruite avec des opinions très structurées dans tous les domaines. Sans compter la gestion de milliers de messages privés d’hommes, de femmes et de jeunes qui veulent me parler de leurs amours, de leurs chagrins et, pour la plupart, de leur manque d’emploi. Les gens doivent être écoutés et proposer des solutions. Jacqueline Fatima insiste : « C’est beaucoup de temps donné, mais beaucoup d’amour reçu. Les adeptes sont extrêmement attentionnés à 95 pour cent.

Elle poursuit : Et je suis bien plus dans la suggestion que dans le conseil, dans la solidarité que dans le jugement. Il faut trouver une démarche juste, empathique, fédératrice autour de valeurs communes pour continuer à redonner espoir, notamment aux plus jeunes, légataires et délégataires de nos ambitions pour ce pays qui est avant tout le leur. Calmer les excès et tout ce qui est politique et revenir aux fondamentaux d’une nation généreuse et forte, d’un continent authentique qui redistribuera bientôt les cartes de ce monde. Nous avons tout pour aller bien. Nous devons lutter pour la paix avec d’autres munitions que nos propres efforts. La réponse à nos progrès doit être recherchée et trouvée en nous. Si le monde entier venait de partout pour investir ici, il faudrait déjà que nous y ayons une place. Et au-delà de l’encadrement de l’État et de l’implication du secteur privé, il y a une qualité qu’aucun diplôme ne peut remettre : l’ambition de sa propre vie pour réaliser quelque chose de grand et même changer le monde. »

JFB propose également des cours gratuits de leadership et de soft skills dans son école municipale. Des formules et des formats à JACADEMIE adaptés qui permettent aux jeunes entre 18 et 30 ans d’acquérir, sans dépenser un centime, les bases du développement personnel en s’imprégnant des valeurs d’engagement citoyen au service exclusif du pays.

Les personnes qui interviennent à l’école le font bénévolement pour permettre aux jeunes d’interagir avec les technocrates et ingénieurs de ce pays ou avec des jeunes sénégalais qui ont une vraie success story. La réponse en matière de performance se trouve définitivement en Afrique. L’horloge tourne en direction de ce continent », conclut-elle avec son éternel sourire.

 
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