Israël et le s’accusent mutuellement de saboter les pourparlers

Israël et le s’accusent mutuellement de saboter les pourparlers
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Une frappe israélienne à Rafah, au sud de la bande de , le 4 avril 2024.

AFP

Israël et le palestinien s’accusent tour à tour de vouloir saboter les négociations en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, mais le fil n’est pas (encore) rompu.

Samedi, alors que l’Iran, soutien du mouvement islamiste palestinien, allait pour la première fois lancer des centaines de drones et de missiles vers Israël depuis son territoire, le Hamas a annoncé avoir soumis sa réponse aux médiateurs.

Retrait et

Sans rejeter explicitement leur proposition, le Hamas a réaffirmé ses principales revendications, auxquelles Israël est catégoriquement confronté : un cessez-le-feu permanent et le retrait de l’armée israélienne de l’ensemble de la bande de Gaza.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu ne veut pas en entendre parler, déterminé à lancer une offensive terrestre à Rafah, à l’extrême sud du territoire palestinien, qu’il présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans la bande de Gaza.

Quarante-trois nouveaux décès

En 24 heures, 43 nouveaux décès ont été enregistrés dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de six mois de guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui a fourni dimanche un nouveau bilan de 33.729 personnes tuées depuis le début de l’offensive israélienne. lancé en représailles à une attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement palestinien sur le sol israélien, au cours de laquelle 250 personnes ont été kidnappées.

M. Netanyahu a accusé samedi le Hamas d’être “le seul obstacle” à un accord qui pourrait “permettre la libération des otages” détenus à Gaza.

“Le gouvernement et les forces de sécurité sont unis dans leur opposition à ces demandes infondées”, a-t-il déclaré à propos des affirmations du Hamas, qui se disait toujours disposé à “conclure un accord sérieux”.

Dimanche, le Mossad, le service de renseignement israélien, a publié un communiqué diffusé par le bureau de M. Netanyahu affirmant que le Hamas “rejetait les grandes lignes” du plan du Caire, négocié par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis.

Ce rejet montre que le leader du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya « Sinouar ne veut pas d’accord humanitaire, ni le retour des otages », affirme le texte.

Sinouar “continue d’exploiter les tensions avec l’Iran” dans le but “d’obtenir une escalade dans la région”, ajoute le communiqué publié quelques heures après une attaque de drones et de missiles lancée par Téhéran vers Israël, en réponse à une frappe meurtrière qui a détruit Israël. le consulat iranien à Damas début avril.

Israël « continuera à œuvrer de toutes ses forces pour atteindre les objectifs de la guerre contre le Hamas et retournera chaque pierre pour ramener les otages de Gaza », a ajouté la même Source.

Si les positions de chacun des deux camps semblent toujours aussi éloignées, les négociations ne sont pas encore terminées, note Hasni Abidi, du Centre d’études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen à Genève.

“Les négociations ne sont pas au point mort”, assure-t-il à l’AFP, mais les médiateurs sont renvoyés à leurs études afin de chercher un meilleur compromis.

Netanyahou sous pression

Le plan présenté au Caire prévoit dans un premier temps une trêve de six semaines, un échange d’une quarantaine d’otages israéliens et des centaines de prisonniers palestiniens, une augmentation de l’aide humanitaire et le retour des habitants du nord de la bande de Gaza. déplacés par la guerre, selon une Source au sein du Hamas.

A terme, tous les otages seraient libérés ainsi qu’un nombre indéterminé de détenus palestiniens. L’armée quitterait complètement Gaza et lèverait le siège du territoire imposé après la prise du pouvoir par le Hamas en 2007.

Succession d’échecs

Toutes les tentatives visant à négocier une cessation des hostilités ont échoué. Fin novembre, une trêve de sept jours a cependant permis la libération de 80 otages israéliens (et 25 autres hors accord), en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens.

La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles israéliennes.

Benjamin Netanyahu a récemment retiré la plupart des troupes israéliennes de la bande de Gaza après six mois de guerre, n’y laissant qu’une brigade tout en poursuivant les frappes aériennes.

Il se dit déterminé à neutraliser les derniers bataillons actifs du Hamas à Rafah mais Washington, qui craint un bilan humain très élevé car 1,5 million de Gazaouis s’y sont réfugiés, a récemment haussé la voix pour l’en dissuader.

M. Netanyahu subit également en Israël une pression croissante de la part de l’opinion publique et des familles des 129 otages restés captifs dans la bande de Gaza sur les 250 kidnappés le 7 octobre. Parmi eux, 34 sont morts selon les responsables israéliens.

(AFP)

 
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