Parti québécois | Sécurité renforcée au Conseil national

Parti québécois | Sécurité renforcée au Conseil national
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(Drummondville) Les près de 500 militants réunis à Drummondville pour le Conseil national du Parti québécois ont dû montrer leurs accréditations à un poste de sécurité équipé de détecteurs de métaux, une pratique rare pour un parti d’opposition au Québec.

Les récentes menaces visant le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon et sa famille et « d’autres menaces » ont amené la direction du parti à avoir une « discussion » avec la Sûreté du Québec.

” [On leur a dit] Nous voulons être exemplaires, nous voulons suivre les meilleures pratiques. La Sûreté du Québec nous a appuyés pour s’assurer qu’à tous les niveaux, nos pratiques étaient celles qui étaient recommandées», a indiqué M. St-Pierre Plamondon lors de la mêlée de presse samedi.

La directrice des communications du Parti québécois, Laura Chouinard-Thuly, a informé les journalistes que cette décision a été prise suite aux recommandations de la Sûreté du Québec, basées sur trois facteurs :

  • La multiplication des menaces contre les élus
  • L’histoire des menaces contre le Parti québécois
  • La position du PQ dans les sondages

Mais pour M. St-Pierre Plamondon, « le rôle principal est malheureusement la détérioration du civisme dans notre société, probablement liée aux médias sociaux ». « Il est clair que faire de la politique de nos jours s’accompagne parfois d’un moindre civisme et d’un plus grand manque de respect », a-t-il déclaré.

Il y a un changement regrettable dans la société occidentale. Cela m’intéresse beaucoup aux médias sociaux et au temps passé devant un écran.

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois

Cette semaine, le gouvernement Legault a déposé un projet de loi pour « protéger les élus » et « favoriser le bon exercice de leurs fonctions ». S’il est adopté, les députés, maires et conseillers municipaux pourront obtenir une injonction contre les citoyens qui les harcèlent, avec des amendes pouvant aller jusqu’à 1 500 $.

Amendes

Ce projet de loi a été présenté dans un contexte où près de 10 % des élus municipaux ont quitté leur poste depuis l’élection de 2021. «Nous vivons actuellement une augmentation des cas d’incivilités, d’intimidation, de harcèlement et de violence parmi les élus, tant municipaux qu’au Québec», a déclaré la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest.

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PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Le député péquiste Joël Arseneau

Le député péquiste Joël Arseneau estime que ce projet de loi constitue une « bonne base de discussion ». « Sur les mesures, on entendra les groupes. Les amendes résolvent-elles toute la situation ? Je pense que c’est un pas dans la bonne direction que de pouvoir en discuter sur le plan législatif », a-t-il déclaré.

M. St-Pierre Plamondon estime également que «c’est une bonne initiative», mais il met en garde contre des «erreurs». « C’est une bonne initiative. Nous devons veiller à ce que les mesures proposées ne créent pas de problèmes que nous n’avons pas envisagés. Nous travaillerons et discuterons des mesures appropriées », a-t-il déclaré.

“Mais ouvrons le sujet en disant harcèlement, haine contre les élus, intimidations, nous agirons […] nous le saluons », a-t-il déclaré.

Logement et immigration

Le Conseil national du Parti québécois se concentre principalement sur la crise du logement. Les militants discuteront d’une trentaine de mesures pour augmenter l’offre et protéger les locataires. Mais le chef péquiste estime qu’il est impossible d’endiguer la crise uniquement en construisant davantage de logements.

M. St-Pierre Plamondon pointe du doigt le nombre important d’immigrants temporaires, qui augmente d’année en année et qui est selon lui la « principale » cause de la crise du logement.

Il a demandé au gouvernement Legault de geler la délivrance des attestations d’acceptation du Québec pour les nouvelles demandes d’entreprises qui veulent des travailleurs, ou d’universités qui veulent plus d’étudiants étrangers.

 
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