Fin des recherches des restes du corps de l’enfant à Vernet, “l’information judiciaire se poursuivra à la lumière des résultats des découvertes faites”

“C’est blanc, très propre, il n’y a que les dents du haut” : le randonneur qui a retrouvé le crâne du petit Emile brise le silence

Le randonneur, toujours sous le choc de cette découverte, s’est confié à nos confrères de BFM TV.




Par la rédaction

Publié le 09/04/2024 à 17h15

Depuis qu’elle a retrouvé le crâne du petit Emile fin mars, les questions se multiplient concernant le randonneur qui a ramené la dépouille de l’enfant à la gendarmerie. La femme avait en effet placé le crâne du petit garçon dans un sac en plastique qu’elle avait ensuite emporté chez elle. Même si ce comportement peut choquer et susciter de nombreuses réactions, il ne serait pas suspect, selon le procureur d’Aix en Provence en charge du dossier. Selon lui, si elle avait fait ce choix, c’est parce qu’elle était « perturbée » par sa découverte. Ses intentions seraient en tout cas louables, d’autant qu’elles apportaient des éléments nouveaux à cette affaire à rebondissements.

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Un peu plus d’une semaine après cette annonce, le randonneur en question s’est exprimé sur BFM TV. Cette dame d’une soixantaine d’années a expliqué à nos confrères qu’elle faisait régulièrement de longues promenades pour rester en forme. Mais le jour de la découverte, elle a eu du mal à trouver la motivation : « C’était un moment de rester sous la couette, avec beaucoup de vent », explique-t-elle.

« C’est blanc, très propre. Seulement les dents du haut […] Je savais que c’était lui.

Le randonneur.

Elle a finalement pris son courage à deux mains : « Cela faisait longtemps que je n’avais pas emprunté cette voie. […] Je ne sais plus, depuis un mois, un mois et demi. Puis, au bout d’un moment, elle est tombée sur le crâne du petit Emile, au milieu du chemin qu’elle empruntait : « On ne pouvait pas le rater, assure-t-elle. « C’est blanc, très propre. Seulement les dents du haut […] Je savais que c’était lui.

La randonneuse explique qu’elle a fondu en larmes et a immédiatement sorti les deux petits sacs qu’elle avait avec elle : elle a soigneusement pris le crâne et a fait le nécessaire pour ne pas y toucher. Sans téléphone portable et prend la décision de bouger le crâne : “Je me dis ‘vite, vite, je dois ramener le truc et la police trouvera le coupable’ […] l’enquête va enfin avancer […] pendant tout le voyage, je porte l’objet à bout de bras », explique-t-elle.

Elle pense aux proches du petit garçon qui, enfin, auront des réponses : « Je me dis, enfin, la maman et le papa vont pouvoir l’enterrer. Ils pourront le savoir.

Une fois chez elle, elle laisse le crâne dehors et appelle la police. «Le faire venir à la maison est inconcevable», dit-elle. “Je dis aux gendarmes : ‘je suis à (son adresse) et j’ai trouvé un crâne’ et ils me répondent ‘on arrive, on te rappelle, reste où tu es'”. Des heures d’interrogatoires et de perquisitions ont suivi.

Encore sous le choc, le randonneur n’est pas considéré comme suspect : « Il faut que je digère […] Je suis épuisé mentalement et physiquement à cause de tout cela. », conclut-elle.

 
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