Publié le 5 avril 2024 à 21h30
C’est l’un des secrets les mieux gardés des équipes cyclistes : le gonflage précis adopté
pour Paris-Roubaix. Très attendu sur la classique pavée du nord de la France ce dimanche, après sa cinquième place l’an dernier, le Thurgovien Stefan Küng reste muet sur la pression de ses pneus. Interrogée sur les chiffres, l’équipe française Groupama-FDJ a déclaré : “Nous ne souhaitons pas communiquer cette information, car nous effectuons beaucoup de tests de matériel et ne voulons donner aucune indication à nos adversaires.”
Luke Rowe, le Britannique de Team Ineos, a répondu à L’équipe il y a quelques années : « Si je te le dis, je devrai te tuer ! » Une couche de latex est tombée sur le peloton. Mais
qu’y a-t-il à cacher ? « L’inflation peut éventuellement fournir des informations sur la stratégie de course », analyse un team manager, à l’aube d’une épreuve qui emprunte 56 kilomètres de chemins empierrés. Moins le pneu est gonflé, plus le pilote a de chances d’être à l’aise sur les pavés et c’est peut-être là qu’il compte attaquer. Plus le pneu est gonflé, plus
Le coureur aura un avantage sur les parties asphaltées et sur le vélodrome bétonné où le
l’arrivée. Dans ce cas, on imagine qu’il se réserve pour le sprint… »
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