(Loey Felipe/ONU/Xinhua)
NATIONS UNIES, 5 avril (Xinhua) — Six mois après l’escalade du conflit à Gaza, un responsable des Nations Unies a fait un exposé vendredi au Conseil de sécurité, soulignant la grave crise humanitaire et appelant à une réponse mondiale urgente.
« Six mois de douleur et de chagrin », a déclaré Ramesh Rajasingham, directeur de la Division de coordination du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, détaillant les conséquences déchirantes auxquelles est confrontée la population de Gaza depuis le début des hostilités.
Avec plus de 32 000 morts et 75 000 blessés, a-t-il souligné, la situation a atteint un point critique, les enfants et les femmes étant touchés de manière disproportionnée.
Selon M. Rajasingham, « il est clair qu’il n’y a aucune protection des civils à Gaza » et il existe un besoin urgent d’une intervention internationale pour sauver des vies innocentes. Le déplacement a été catastrophique, avec 1,7 million de personnes, soit 75 % de la population de Gaza, contraintes de quitter leurs foyers et de vivre dans des conditions précaires.
Il a également évoqué l’impact dévastateur du conflit, notamment les récentes « brutalités inadmissibles » sous la forme d’intenses bombardements et d’opérations terrestres, qui ont non seulement coûté des centaines de vies, mais ont également sérieusement entravé les efforts humanitaires.
Malgré ces défis, a souligné M. Rajasingham, les travailleurs humanitaires continuent de s’efforcer de fournir des services essentiels à ceux qui en ont besoin. Cependant, « l’ampleur et la portée de l’aide que nous sommes en mesure d’apporter à la population de Gaza sont totalement insuffisantes », a-t-il regretté.
Il a appelé à un accès sûr, rapide et sans entrave pour toutes les organisations humanitaires afin d’atteindre tous les civils dans le besoin. FIN
