PSG/Rennes (1-0, CDF), performances individuelles

Donnarumma : Serein avec le ballon, propre dans ses interventions et décisif sur les quelques tirs cadrés rennais, ce match commence à devenir une routine pour le gardien italien.

Hakimi : Un match contrasté entre son énorme activité dans un poste hybride et son manque de précision technique rédhibitoire lorsqu’il ne fait pas les mauvais choix. Très présent mais pas très décisif, tant de ballons joués mais aussi tant de ballons perdus.

Marquinhos : Le capitaine parisien a fait son retour après presque deux mois d’absence, montrant son meilleur visage, celui de la justesse et de l’efficacité. Peut-être moins en vue que Lucas Hernández, il n’en était pas moins pointu.

Remplacé par Danilo Pereira (76e) qui a tenu le choc pour préserver le résultat.

Hernández : Enthousiasmé par la vivacité d’Arnaud Kalimuendo en début de match, il s’est ensuite parfaitement repris pour signer une prestation tout à fait satisfaisante. Précis dans ses interventions et fort dans les duels, il a contribué à la solidité défensive de son équipe.

Nuno Mendès : De retour également titulaire, il s’est montré performant sans forcément briller. Peu mis en valeur par son rôle, il est resté, à juste titre et avec succès, prudent même si on sentait qu’il avait des fourmis dans les jambes.

Remplacé par Milan Skriniar (76e) qui s’est illustré par un dégagement raté dangereux et a montré toujours autant de difficulté à évoluer dans l’axe gauche de la charnière.

Zaïre-Emery : Solide dans les duels et sérieux dans la garde du ballon, il n’a pas été le plus marquant dans son utilisation mais sa fiabilité et son activité défensive sont précieuses. À l’image du contrôle sobre de son équipe.

Blessé, il a été remplacé par Manuel Ugarte (76e) dont la capacité à casser les lignes par la passe a permis de soulager ses coéquipiers en fin de match.

Vitinha : Dans la lignée de sa performance à Marseille, il confirme son excellente forme et son statut au cœur du milieu parisien. Tant par sa qualité de passe et son intelligence de jeu que par son volume de jeu croissant et ses efforts de récupération, il a été le moteur de l’équipe.

Fabien Ruiz : Souvent face au jeu et gardant le ballon propre, il a été un relais indispensable à Kylian Mbappé sur le côté gauche. Passeur décisif sur le but de ce dernier, il aurait même pu l’être doublement si Marco Asensio avait su renvoyer victorieusement son centre intelligemment retiré. Sans être tapageur, c’est donc un match réussi qui marque, heureusement, un rebond par rapport à sa dernière sortie.

Lee : Délibéré, il est à mettre au crédit d’un couloir animé mais pour un résultat très décevant. Situé plus en retrait que ses compères de l’attaque parisienne, il s’est montré utile à l’équilibre défensif du bloc mais, avec le ballon, la multiplication des touches et la limite de son pied gauche exclusif sur le côté droit ont ralenti le jeu et contribué à sa neutralité excessive au point même de disparaître peu à peu.

Remplacé par Randal Kolo Muani (84e) qui se mettait en évidence, sans succès, sur une contre-attaque.

Dembélé : Des dribbles, beaucoup de dribbles, tellement de dribbles qu’on finit par perdre l’équilibre et puis on revient sur terre dès qu’il faut finir. Tournoyant et déséquilibrant pour la défense, il a (encore une fois) manqué de précision dans la finition pour faire de ce match une prestation complète et aboutie qui aurait rappelé ses plus belles heures passées sous le maillot breton. Un carton jaune avant d’être remplacé par Marco Asensio (76e) qui se crée, sans le transformer, la meilleure occasion parisienne de la seconde période.

Mbappé : Le symbole d’une équipe qui aura beaucoup essayé, et surtout échoué, mais qui finit par gagner. Après avoir raté un face-à-face puis un penalty, tous deux obtenus en grande partie grâce à sa qualité individuelle, il a finalement réussi à réussir en inscrivant heureusement l’unique but du match. S’il a manqué d’efficacité, son but et son implication, même dans le repli défensif, ont rassuré et marqué son retour à des standards plus habituels.