chute accidentelle, homicide, meurtre ? Des dizaines d’enquêteurs envoyés sur le terrain

chute accidentelle, homicide, meurtre ? Des dizaines d’enquêteurs envoyés sur le terrain
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Toute la journée, dans le froid, sous un ciel redevenu bleu, les investigations se sont poursuivies, dans des conditions compliquées par les fortes pluies de la nuit.

Parmi les experts déployés sur le terrain, des spécialistes de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) se sont particulièrement penchés sur « cartographier et reconstruire une version numérique de la scène en 3D » découverte du crâne, avec l’aide de drones, a expliqué l’un d’eux, le lieutenant Aurélien S., à la presse lundi après-midi.

Pour faciliter ces recherches, la petite commune de 25 habitants a été à nouveau coupée du monde, au moins pour une semaine, par arrêté municipal.

Seuls quelques ossements, dont le crâne de l’enfant de deux ans et demi, ont été retrouvés par un randonneur samedi, non loin du hameau, entre Digne-les-Bains et Gap. Le réseau téléphonique ne fonctionnant pas et ne pouvant prévenir les autorités, elle l’a conduit elle-même à la gendarmerie de la Seyne, à 20 minutes en voiture, a appris l’AFP de Source proche du dossier.

Chiens spécialisés

Cette découverte a eu lieu “dans une zone en pleine nature, escarpée et pas toujours facile d’accès”, qui avait été inspectée “à plusieurs reprises” depuis juillet, a précisé Mme Pezant, reconnaissant qu’il y a “une infime chance” que les enquêteurs aient raté l’occasion. corps lors des raids de cet été.

L’objectif sera donc de déterminer scientifiquement si le corps se trouvait bien à cet endroit dès la disparition de l’enfant, a précisé le porte-parole de la gendarmerie : les anthropologues vont “essayer d’identifier si ces ossements étaient sur place ou s’ils ont pu être apportés”. retour par une personne humaine, un animal ou les conditions météorologiques.

Sur place lundi, ces experts ont travaillé leurs collègues de l’IRCGN. Le même institut à Pontoise, en banlieue parisienne, où se poursuivront les analyses médico-légales des ossements dans les laboratoires.

Ils ont également bénéficié du soutien de deux équipes du centre national canin de Gramat (Lot), avec “des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains”, a précisé le colonel Bardy.

Lorsqu’il disparaît le 8 juillet, Emile venait d’arriver pour l’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Où la famille passe ses vacances depuis des années.

Il a été vu pour la dernière fois par deux voisins vers 17h15 dans la rue principale du hameau, vêtu d’un haut jaune, d’un short blanc et de chaussures de randonnée. Ses parents, catholiques très religieux habitant La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, n’étaient pas présents ce jour-là.

Une collecte de fonds « Pour la famille d’Émile », qui « servira à financer les funérailles d’Émile et à faire dire des messes », a été lancée et partagée sur l’un des groupes Facebook de soutien aux proches du petit garçon. . C’est sur ce même groupe que la mère du garçon a posté un court message religieux deux jours après sa disparition.

Avec la découverte de samedi, la thèse d’une chute accidentelle a retrouvé du crédit, après avoir semblé s’étioler suite aux multiples recherches infructueuses menées autour du hameau, à 1.200 mètres d’altitude, sur les pentes du massif des Trois-Evêchés.

Ce coup de théâtre est survenu deux jours après un « scénario », sorte de reconstitution des faits auquel ont participé jeudi 17 personnes, dont toutes celles présentes dans le hameau le 8 juillet, pour tenter de déterminer précisément leurs faits et gestes.

L’enquête s’annonce encore longue car “complexe”, a insisté dimanche auprès de l’AFP le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon. “Le mystère est émouvant, mais on est encore dans le mystère”, a résumé le maire de Vernet, François Balique.

 
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