La CEA et le PAM s’appuient sur des solutions d’énergies renouvelables pour renforcer la sécurité alimentaire à Madagascar – VivAfrik

La CEA et le PAM s’appuient sur des solutions d’énergies renouvelables pour renforcer la sécurité alimentaire à Madagascar – VivAfrik
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À Madagascar, une équipe conjointe de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et du Programme alimentaire mondial (PAM) a conclu une série de trois jours de discussions stratégiques axées sur le renforcement de la sécurité alimentaire grâce aux énergies renouvelables, a souligné le site Internet de la CEA, uneca.org.

Les pourparlers, qui ont débuté le 13 mars et se sont terminés le 15 mars 2024, ont été dirigés par le directeur par intérim de la Division du développement et du financement du secteur privé, Robert Lisinge, le directeur du bureau régional du PAM pour l’Afrique australe, Meghestab Hailu, et les représentants des pays du PAM. Directeur pour Madagascar, Mamadou Mbaye.

Au cours de ces rencontres, les échanges ont mis en lumière les initiatives en faveur de l’électrification rurale et exploré les collaborations avec des agences telles que l’Agence de Développement de l’Électricité Rurale (ADER) et l’Institut National de la Statistique.

Les délégués des deux parties ont examiné les défis actuels liés au déploiement de l’énergie rurale, ainsi que les processus de gestion des appels d’offres. Les contributions de la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ) à la croissance rurale grâce à des initiatives d’électrification ont également été soulignées.

Il convient de noter le dialogue avec l’ADER concernant les processus d’appel d’offres et les outils d’atténuation des risques, axé sur les progrès en matière de connexions aux mini-réseaux et d’électrification rurale qui pourraient bénéficier à Madagascar.

L’échange de données a été un aspect crucial des discussions, notamment avec l’Institut national de la statistique, pour soutenir des études approfondies sur les liens entre l’agriculture, l’eau et l’énergie, toutes visant à renforcer la sécurité alimentaire. Une session de suivi a été prévue dans le but d’optimiser le partage des données en appui à ces objectifs, a relayé la section communication de la Commission économique pour l’Afrique sur son site internet.

La délégation a également rencontré l’équipe de pays des Nations Unies et des experts en énergie des Bureaux du Coordonnateur résident des Nations Unies (UNRC), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’ONUDI pour échanger des expériences en matière d’électrification rurale, communiquer sur la démarche commune CEA-PAM et rechercher des collaborations. Les différents modèles économiques utilisés par les agences des Nations Unies pour soutenir le développement énergétique rural ont été discutés.

L’examen du paysage réglementaire, qui joue un rôle clé pour l’engagement actif du secteur privé sur les marchés de l’électricité hors réseau, a été au centre des réunions avec l’Office de régulation de l’énergie (ORE).

L’ERO a fourni des informations sur les récentes mises à jour réglementaires et a encouragé le CEA et le PAM à étendre leur analyse et leur soutien à l’ensemble du marché de l’électricité ; une suggestion que la délégation a saluée, lit-on dans la même Source.

Des dialogues techniques ont eu lieu avec Sustainable Energy for All (SE4All), dont les analyses géospatiales sur l’électrification et la cuisson propre devraient constituer la base d’informations pour l’effort conjoint CEA-PAM sur l’analyse géospatiale du lien existant entre l’alimentation, l’eau et l’énergie.

Des discussions avec les ministères de l’Agriculture, de l’Élevage, de l’Énergie et des Hydrocarbures ont également eu lieu, fournissant des mises à jour et délibérant sur les aspects pratiques et les mécanismes de soutien de l’initiative.

La délégation a également rencontré l’Agence nationale de cartographie, garantissant son engagement à contribuer à l’analyse géospatiale cruciale pour établir le lien entre la nourriture, l’eau et l’énergie.

L’initiative CEA-PAM devrait avoir un impact significatif à Madagascar, en affinant les modèles commerciaux du PAM, en élargissant les stratégies et en renforçant les cadres financiers et réglementaires. Il exploite les meilleures pratiques et renforce les capacités locales pour déployer rapidement des solutions d’énergie propre, dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire et de remodeler le paysage rural, a conclu la section communication de la Commission économique.

Moctar FICUU / VivAfrik

 
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