Par Hector Lemieux
Publié
il y a 2 heures,
Mise à jour il y a 2 heures
NARRATIF – L’île communiste, qui ne peut plus nourrir sa population, a demandé du pain et du lait pour ses enfants au PAM, le Programme alimentaire mondial. Le régime castriste n’avait jamais connu de tels extrêmes.
À La Havane (Cuba)
Une petite Fiat-Polski bleu pétrole passe devant une Chevrolet Bel Air des années 1940, puis freine dans un bruit assourdissant devant une bodega (épicerie) du quartier havanais de Diez de Octubre. Le chauffeur, un mulâtre qui n’a que la peau sur les os, salue la foule. “Est-ce qu’il y a du pain?», dit-il à la volée. Une voix lui répond : «Nous le disons. En fait, personne ne le sait.» Seule certitude, la plupart des boulangeries ne sont plus approvisionnées en farine depuis plusieurs jours. Ces Bichons Havanais attendent depuis plusieurs heures l’hypothétique pain du rationnement. “C’est un pain tellement léger qu’on a l’impression de n’avoir rien mangé en l’avalant.», raconte Pedro, un habitant du quartier. C’était avant, car même ce pain quotidien a disparu. Le système alimentaire castriste, constitué de rationnements plus ou moins efficaces selon les époques, est à l’agonie.
« Cuba a demandé l’aide du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’achat de lait en…
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