on vous explique pourquoi l’écopâturage a la cote en Savoie

on vous explique pourquoi l’écopâturage a la cote en Savoie
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De plus en plus apprécié des agriculteurs, l’écopâturage connaît un grand succès en Savoie. A Ruffieux, sur les coteaux de Chautagne, un troupeau de moutons a élu domicile dans les rangs de vignes. Une technique qui contribue à préserver l’environnement.

Cela nous évite un déplacement en tracteur pour broyer l’herbe et avec leurs déjections, les moutons donnent de l’engrais aux vignes.» explique Brunehilde Tavel, vigneronne au sein de la coopérative « le caveau de Chautagne » en Savoie. Ce professionnel pratique l’écopâturage depuis deux ans.

Généralement, “sur un domaine en agriculture biologique comme le nôtre, le désherbage est mécanique« et cela se fait rang par rang, poursuit le professionnel »,cela représente beaucoup de travail, beaucoup d’énergie et de temps que nous ne consacrons pas à prendre soin de nos vignes« .




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C’est une technique d’entretien qui contribue à préserver l’environnement. L’écopâturage est de plus en plus populaire, notamment auprès des vignerons qui utilisent l’enherbement de leurs parcelles. C’est le cas en Savoie de la coopérative « Caveau de Chautagne ». A Ruffieux, les moutons ont élu domicile dans les rangs de vignes. Aurélie Massait, Didier Le Pape et Éric Achard.


©France Télévisions

Depuis plusieurs jours, un troupeau de 500 animaux paissent et entretiennent 16 hectares de parcelles. Ils seront un millier au printemps pour pâturer et entretenir les parcelles de la coopérative locale, avant de quitter le vignoble quinze jours avant le premier débourrement.

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500 moutons entretiennent un hectare par jour, « proprement » selon le berger.

© A. Massait / France 3 Alpes.

De son côté, le berger, propriétaire de ces moutons, économise sur le fourrage. “Ils ont besoin d’un hectare par jour» explique Xavier Réant en surveillant son troupeau, «dans les vignes, l’herbe est beaucoup plus grasse

Entièrement dévoué à cette pratique, il vante son duo »gagnant-gagnant» auprès des viticulteurs mais aussi des céréaliers et de l’ONF (Office national des forêts) qui font appel à lui. Son activité, en pleine expansion permettra à ce berger de s’installer enfin dans sa propre ferme à Chindrieux.

 
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