Je me suis retrouvé sans contrat en juillet et il n’y avait plus d’opportunités sur le marché. J’en ai profité pour vivre des expériences différentes, aller discuter avec des collègues coachs… Je suis ici à La Rochelle (mercredi 13 mars), je suis allé à Saint-Quentin, à la JDA (Dijon), j’ai eu la chance d’interagir avec des entraîneurs du BCM (Gravelines) mais aussi des clubs de N1 du nord. J’ai également fait un bilan de compétences, j’ai suivi des formations en management, en direction et en coaching. J’ai eu l’occasion de rencontrer des gens comme Laurent Buffard, Antoine Rigaudeau et Jacques Vernerey. Et puis j’ai pu prendre du temps avec ma famille et c’est vrai qu’après 17 ans à ce rythme de matchs chaque week-end, ça a vraiment fait beaucoup de bien.
Espérez-vous trouver un poste pour le début de la saison prochaine ?
C’est l’objectif. Je ne ferme aucune porte mais ma priorité est de trouver un projet. A moi de synthétiser tout ce que j’ai observé pour définir mon nouveau plan de jeu, ma nouvelle façon de coacher. Parce que le basket évolue énormément.
Et pourquoi cette visite particulière à La Rochelle ?
Je voulais voir ce que propose Julien (Cortey), qui est très cohérent. Cela me fait aussi un grand plaisir de revoir Johan Löfberg que j’avais à Denain. J’avais aussi envie de voir comment fonctionne le monde de l’entreprise, de faire des parallèles entre le coaching sportif et ce qui s’y passe. J’ai pu m’immerger, j’ai profité au maximum du temps que j’avais ici.
Vous voir à Gaston-Neveur implique-t-il qu’il n’y a pas, ou plus, d’amertume par rapport à ce qui s’est passé il y a deux ans ?
#Français
