Cinquième de Ligue 2, le SM Caen se déplace chez le leader Auxerre, samedi 16 mars (15 heures). Voici ce qu’il faut retenir de la conférence de presse d’avant-match de Nicolas Seube, l’entraîneur normand.
Le groupe : « Tout le monde est en forme »
« Tout le monde est en forme. Les derniers, Amine (Salama) et Didi (Gaucho), ont repris ce jeudi matin, après une gêne musculaire. Ils sont capables de jouer 90 minutes. Nous avons donc 21 joueurs de champ et 4 gardiens. Valentin Henry a bouclé la semaine et se sent plutôt bien. Il est éligible. Apparemment la protection n’est pas utile.
Entre le match d’Angers, où on avait tous nos choix, et les deux après, c’est différent. Face au PFC, on sentait qu’un second souffle aurait pu nous permettre de l’emporter. Après, ce chiffre n’est pas incohérent pour un club de Ligue 2, même si on a Vlad (Molchan) qui a fait deux fois les Croisés.
On a beaucoup pensé aux entrants lors du match contre le Paris FC. J’avais le sentiment qu’on devançait l’adversaire, alors j’ai attendu. Derrière, quand on marque, on n’a plus beaucoup de temps pour changer. »
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Amine Salama : « Il peut apporter des choses que nous n’avions pas »
« Son potentiel lui permet de jouer à trois postes offensifs. Cela faisait un moment que nous réfléchissions à le faire entrer dans la ligne. Alex était malade à Pau, ce qui a accéléré la décision. Amine (Salama) a prouvé qu’il était à l’aise. Avec sa vitesse, il se dépasse et l’a prouvé de manière constante. On sentait par ses courses qu’il pouvait faire mal. Il peut apporter des choses que nous n’avions pas. Maintenant, il faudra voir par rapport à l’adversaire, la hauteur et la densité de son bloc. »
La dynamique : « Il faut arriver à assumer un statut »
« Nous avons pris 9 points sur les 18 derniers mis en jeu. Mais il y a toujours une réaction. Ce groupe est encore capable d’avancer. Le rythme de croisière est moins efficace qu’entre décembre et janvier. Mais c’est pour presque toutes les équipes. Personne ne peut vraiment reprendre ce championnat. On ne sait jamais qui battra qui.
Quand on vient de loin, c’est toujours difficile de confirmer. La seule équipe qui y arrive actuellement est Dunkerque. Mais ce projet demande beaucoup d’énergie. Il faut pouvoir assumer un statut. Pour l’instant, nous n’en sommes pas à ce niveau-là. Quand on est moins bon, on n’est pas capable de gagner.
Pour faire la bascule, il faut enchaîner. Il n’y a rien d’autre que ça. Il reste 10 matches et un gros morceau samedi. Il faut pouvoir créer une série. Il faut aussi atteindre 44 points pour valider le maintien. »
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L’adversaire : “Ils ressemblent à une équipe de Ligue 1”
« Auxerre ressemble à une équipe de Ligue 1, dans un stade de Ligue 1. L’équipe n’est jamais désorganisée, sait gérer les transitions et possède un bon niveau technique. Ils ont des hommes forts : la charnière centrale, Gauthier Hein qui réalise une saison remarquable. Dernièrement, Auxerre a fait en sorte de se replier lorsqu’il mène. Au départ, je ne pense pas que ce sera un match très ouvert.
Auxerre a les cartes en main pour réussir son projet. Pour nous, un peu comme contre Angers, il n’y a pas besoin de motivation supplémentaire. Mais si vous n’avez qu’une faim contre Auxerre, changez de club ! Il faut avoir autant faim contre Concarneau que contre Auxerre et je pense que les joueurs l’ont compris.
Aujourd’hui, tous les matches sont amusants à jouer pour nous. Nous voilà de nouveau en haut du panier. Quel que soit le résultat contre le Paris FC, nous avons deux points d’avance sur le sixième et cela n’était pas arrivé depuis ma prise de fonction. Qui aurait imaginé cela début décembre ? Cela doit nous donner beaucoup de confiance et de positivité. Désormais, nous avons aussi une carte à jouer dans ce championnat. »
