Vingt-quatre ans de prison pour tentative d’assassinat à la machette

Vingt-quatre ans de prison pour tentative d’assassinat à la machette
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Sa victime a survécu mais après « cinq pieds de points de suture sur son corps », il a souffert d’un handicap permanent. Alexandre Polak a été condamné ce mercredi à Nancy à 24 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle. Il est reconnu coupable de tentative de meurtre à coups de machette en 2020 sur un jeune homme de 19 ans, faussement accusé d’abus sexuels par la petite amie de l’accusé.

Le procureur général, Bruno Fleury, avait requis 16 ans de réclusion criminelle à son encontre, compte tenu de la « fragilité psychologique » du prévenu, âgé de 29 ans. Le représentant du ministère public a également constaté une « altération de son discernement », reconnue par un psychiatre expert malgré « une préparation minutieuse et un début d’exécution du scénario » que l’accusé avait alors construit avec son amante.

Un viol inventé par sa copine

Le 21 septembre 2020, avec sa petite amie mineure, ils décident de « s’entre-tuer » celui que cette dernière accuse de l’avoir agressée quelques semaines plus tôt. “Au début, j’étais un peu dubitatif, puis elle m’a donné des détails, et je me sentais mal, impuissant”, a déclaré mercredi Alexandre Polak. “Ce qui s’est passé, ça me rend malade, ça me ronge de l’intérieur”, a-t-il ajouté.

La jeune fille, âgée de 16 ans au moment des faits, s’est suicidée en détention en mai 2021. « M. La motivation de Polak est l’idée de justice qu’il se fait d’un viol présumé, inventée par (sa petite amie de l’époque), nous la connaissons aujourd’hui », a rappelé le procureur.

Sauvé par un manager de McDonald’s

La victime s’était réfugiée nue, grièvement blessée par les quatorze coups de machette qui lui ont été portés, dans un McDonald’s de Pont-à-Mousson, s’effondrant sur la terrasse. «Il ne doit sa survie qu’au gérant du fast-food, un ancien militaire qui sait faire des garrots façon champ de guerre», a souligné Bruno Fleury.

«Il doit se reconstruire dans cette nouvelle vie, qu’il n’a pas choisie, reclus dans les bois où il est devenu bûcheron, coupé de toute vie sociale qu’il ne peut plus supporter», a expliqué Me Alexandre Bouthier. , l’un des avocats de la partie civile.

La cour d’assises a constaté l’altération du jugement de l’accusé au moment des faits mais n’en a pas tenu compte dans le quantum de la peine. Il a dix jours pour faire appel. Il écope également d’une peine supplémentaire de contrôle socio-judiciaire de cinq ans.

 
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