Info L’Écho Républicain
Claire Leroy, 42 ans, mère de deux enfants, a été retrouvée morte à son domicile de Conie-Molitard, victime, semble-t-il, d’un fémicide qui ferait d’elle la 93e victime en France, depuis le début de l’année.
Cette infirmière exerçant à Châteaudun est décédée à son domicile, au lieu-dit Molitard, dans la nuit du jeudi 16 novembre au vendredi 17 novembre 2023, vers 1h50.La maison du couple a été placée sous scellés. Photo : Quentin Reix
Où aller, en Eure-et-Loir, lorsqu’on est victime de violences sexistes, sexuelles ou conjugales ?
Information confirmée ce vendredi 17 novembre par le procureur de la République, Frédéric Chevallier : “Elle serait morte par strangulation, sous réserve de l’autopsie qui sera pratiquée prochainement.”
Son compagnon, principal suspect
Son compagnon, 46 ans, est le principal suspect dans cette affaire pénale. Cet homme est hospitalisé dans un état grave. Il aurait tenté de se suicider : “L’accusé a tenté une autolyse avec un couteau, un coup porté à la poitrine.” Son pronostic vital est compromis. Il a été transporté vers un hôpital de Tours (Indre-et-Loire).
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Le compagnon de la victime est actuellement soupçonné d’homicide volontaire aggravé (par conjoint). Selon les informations du procureur, c’est le frère de l’accusé qui a appelé les secours.
Reconnu coupable de coups et blessures sur sa compagne
Frédéric Chevallier a évoqué le passé judiciaire du suspect : « Le 13 avril, il a été condamné, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), à trois mois de prison avec sursis pour coups et blessures volontaires sur sa compagne. la récidive légale est retenue.
Le casier judiciaire de ce quadragénaire comporte quatre mentions pour des infractions routières. Photo Quentin Reix.
Les téléphones portables du couple seront exploités
L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de Châteaudun qui a déjà débuté ses investigations après l’homicide, en présence du procureur adjoint de permanence.
L’unité scientifique de la gendarmerie, les techniciens d’identification criminelle (TIC), a également participé aux premières constatations, à l’enregistrement des traces et indices et à la recherche du couteau.
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Pour les militaires de la brigade de recherche, lors de l’enquête de quartier, du milieu professionnel, amical et familial, il s’agit de déterminer l’origine de ce supposé féminicide. Ils exploiteront également les téléphones portables respectifs du couple.
La maison a été placée sous scellés. Photo Quentin Reix
Thierry Delaunay
