En Autriche, le chancelier Karl Nehammer annonce sa démission « dans les prochains jours » après l’échec des négociations pour une coalition gouvernementale

En Autriche, le chancelier Karl Nehammer annonce sa démission « dans les prochains jours » après l’échec des négociations pour une coalition gouvernementale
En Autriche, le chancelier Karl Nehammer annonce sa démission « dans les prochains jours » après l’échec des négociations pour une coalition gouvernementale
Andreas Babler, leader des sociaux-démocrates, Karl Nehammer, chancelier et président du Parti populaire autrichien, et Beate Meinl-Reisinger, chef du parti libéral Neos, lors d’une conférence de presse, le 18 novembre 2024, à Vienne. HELMUT FOHRINGER / AFP

Le conservateur autrichien Karl Nehammer a annoncé samedi 4 janvier qu’il quitterait ses fonctions de chancelier et de président de son parti. “dans les prochains jours”après la fin des négociations avec les sociaux-démocrates pour tenter de former un gouvernement.

« Après l’échec des négociations de coalition, je (…) quittera ses fonctions de chancelier et de président du Parti populaire dans les prochains jours et permettra une transition ordonnée.»a déclaré M. Nehammer dans un message sur X, plus de trois mois après les élections législatives du 29 septembre.

Cette décision inattendue pourrait conduire à des élections anticipées ou contraindre les conservateurs à négocier avec l’extrême droite, arrivée en tête aux législatives. Cela intervient au lendemain de la décision du parti libéral Neos de se retirer des négociations tripartites visant à former un gouvernement centriste. L’objectif était d’écarter le Parti autrichien de la liberté (FPÖ, extrême droite), arrivé en tête aux dernières élections législatives.

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Réserves à l’égard du leader du FPÖ

Le FPÖ avait rassemblé 28,8% des voix mais n’a pas réussi à trouver d’alliés pour former un gouvernement. Le Parti populaire autrichien (ÖVP) arrive en deuxième position avec 26,3 % des voix, suivi du Parti social-démocrate autrichien (SPO) de centre-gauche avec 21,1 %. Ces résultats avaient conduit M. Nehammer à entamer des discussions avec le SPO et le libéral Neos pour former un gouvernement, mais ces négociations tripartites ont échoué vendredi avec le retrait de Neos.

Les deux partis restants avaient déclaré vouloir poursuivre les travaux, mais samedi, M. Nehammer a annoncé sur « accord avec le SPO [était] impossible sur les questions clés » et ça «par conséquent, nous mettons fin aux négociations avec le SPO». Il a déploré de ne pas avoir pu créer un « la force du centrisme politique pour construire un rempart contre les radicaux ». « J’ai la profonde conviction que les radicaux n’offrent pas la solution à un seul problème, mais vivent seulement pour mettre en lumière les problèmes »a-t-il ajouté, affirmant avoir « toujours lutté pour la stabilité »même si ce n’était pas le cas “pas sexy en politique”.

Vendredi, le président Alexander Van der Bellen a appelé les deux partis à former un gouvernement. “sans plus tarder”. M. Van der Bellen avait initialement demandé aux conservateurs de former un gouvernement stable et respectueux des « fondements de notre démocratie libérale ». Dans le passé, il a exprimé à plusieurs reprises des réserves à l’égard du leader radical du FPÖ, Herbert Kickl.

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Une coalition de trois partis pour former un gouvernement aurait été une première depuis 1949 en Autriche, où l’économie est en perte de vitesse alors que le déficit public s’envole. La chancelière conservatrice avait déjà prévenu que les discussions de coalition, entamées en octobre – initialement sans les libéraux – s’annonçaient difficiles.

Le mémorable

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L’ÖVP dirige le pays de 9 millions d’habitants depuis 1987. Il a déjà gouverné à deux reprises avec le FPÖ comme partenaire minoritaire, en 2000 et en 2017. Le chancelier Nehammer s’est déclaré ouvert aux discussions avec le FPÖ FPÖ, mais il a toujours gouverné travailler avec son chef.

Le Monde avec l’AFP

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