Parce qu’elle a su transformer les épreuves en force, puis les traduire en opportunités, Lara Fabian parvient à proposer à ses fans des chansons qui ont une profonde résonance avec leurs propres expériences. Quel que soit le défi, elle sait qu’il est toujours possible d’en ressortir plus fort. Ce message d’espoir et de résilience résonne au cœur de Je suis là, son plus récent album, où de belles mélodies côtoient des paroles percutantes. Un album introspectif qui fait appel à la force intérieure et invite à la rédemption.
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Lara, tu nous présentes ton nouvel album, Je suis là. Que dit-il ?
Je suis là, c’est le témoignage vibrant d’un espace où tout est possible, où les épreuves d’une vie peuvent être perçues comme des opportunités. C’est un album où l’on met fin aux non-dits. Ce n’est pas un témoignage de douleur, mais de libération. Je ne connais personne d’intéressant qui n’ait pas souffert. Et à ce niveau-là, je tiens à dire que je suis tout à fait normal.
Donc, d’une certaine manière, ce serait un album sur la résilience…
Certainement. C’est un album qui n’a aucune prétention autre que celle de poser les choses et de dire : « Je suis là. Je suis ça. Je dis cela depuis un espace où je suis guéri, en paix. L’album peut donc être un espace de rencontre pour tous ceux qui ressentent cela. Quand nous sommes libérés de la souffrance, nous n’avons plus besoin du regard des autres, de l’amitié des autres, de l’amour des autres. Je veux dire que nous sommes plus complets.
Je voudrais dire un mot de vos collaborateurs, notamment Slimane et Vianney…
Slimane et moi nous sommes retrouvés. C’est une âme sœur créative. Nous avons fini par écrire la majeure partie de cet album ensemble. Avec Vianney est née la chanson Je suis de toi, qui est une de mes préférées de l’album. Elle dit que vous êtes l’enfant de, mais quand vous devenez vous-même parent, vous pouvez comprendre combien il est difficile d’être le parent de quelqu’un qui dira un jour : « Je suis l’enfant de ». Cela nous permet de prendre du recul par rapport aux conflits ou aux malentendus qui nous ont créés, renforcés et définis. Quand nous en sortons, quand nous devenons complètement nous-mêmes et quand nous devenons parent à notre tour, nous sommes confrontés au même défi. Nous pouvons enfin comprendre que c’est bien d’être l’enfant de. Bien au-delà des conflits ou des impasses. Les écarts ne sont alors plus des handicaps mais des opportunités.
La chanson sur l’amour, je t’ai cherchéest-ce autobiographique ?
C’est possible, mais ce n’est pas seulement ma chanson. Elle parle de faire correspondre le - et l’amour. Pour ma part, je suis dans ma 13ème année de relation avec mon mari. J’avais envie de parler de lui comme d’un allié, comme c’est le cas dans toute histoire d’amour qui a profité du -. Alors oui, je me suis probablement inspiré de certains moments de ma propre vie pour créer cette chanson, mais cela pourrait aussi être l’histoire de mes parents ou de n’importe quel amour qui, en faisant du - son allié, se retrouve transformé dans le sens le plus incroyable de le mot. Choisir de rester, c’est comprendre que l’on peut additionner ces moments de la vie et qu’ils sont infiniment plus riches lorsqu’on peut les additionner que lorsqu’on abandonne la relation. Que fait-on d’un grand amour quand on comprend que le - est son plus grand allié ? Je te cherchais, c’est tout.
Dans cet album, il est souvent question de résilience. Il y a eu plusieurs épreuves au cours de votre parcours de vie, n’est-ce pas ?
C’est tout ce que j’ai. C’est ça! Les épreuves sont mon destin. Je dois faire de ces tests un matériel qui aide les autres. Je n’aurais jamais pu écrire des mots qui ont un sens dans la vie des autres si je n’avais pas vécu tout ce que j’ai vécu moi-même. Alors, je bénis ce sujet car il me permet aujourd’hui d’être au service des autres et de donner un sens à mon existence.
Comment avez-vous transformé la souffrance ? Comment avez-vous réussi à la dépasser ?
En choisissant de le faire. Cela demande une certaine inconscience et, parfois, une réelle envie de s’en sortir. Quand vous n’en pouvez plus, vous choisissez d’arrêter de souffrir. Mais il faut vraiment aller au bout. Alors parfois, j’ai choisi de continuer à souffrir, comme beaucoup d’entre nous. Et d’autres fois, j’ai décidé que ça suffisait.
Seriez-vous capable d’identifier ce qui vous a été le plus utile ?
La première chose était de comprendre comment je fonctionnais psychiquement et biochimiquement. J’ai un tempérament latin. Que puis-je faire pour contrer cet état biochimique ? Pour moi, manger est vital. Faites aussi de longues promenades. Faites du sport. C’est quelque chose que j’ai compris au fil du - : en périménopause, en ménopause, en postménopause. J’ai traversé toutes ces étapes. J’ai 54 ans. Il m’a fallu du - pour réaliser que je devais faire certaines choses parce que, biochimiquement, cela fonctionne pour moi et cela me fait du bien.
Je suis là est disponible sur toutes les plateformes. Pour en savoir plus sur ses projets, rendez-vous sur larafabian.ca. En route vers la Star Academydu 13 au 16 janvier, à 19 h 30, sur TVA. La variétédès le dimanche 19 janvier à 19 h, sur TVA. Le quotidienDu lundi au jeudi à 19 h 30, à compter du 20 janvier, sur TVA. L’effet Laraà voir en 2025, en TVA et TVA+.